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L'auteur de Yllavu, né à Hawaï, est devenu moine bouddhiste en Thaïlande en 1978 après ses études de littérature en Suisse.

Dans le bouddhisme répandu dans les sociétés au sud du fleuve Gang (Inde), on distingue les laïcs des moines (bhikkhu) et des nonnes (bhikkhuni) qui ont fait le vœu de respecter les règles de vie de renoncement et de simplicité enseignées par le Bouddha.

Littéralement, BHIKKHU signifie "celui qui recueille les aumônes". Un bhikkhu vit uniquement de ce qui lui est offert par les laïcs, mais il n'est pas un mendiant au sens commun du terme. Sans attirer l'attention des gens, il marche silencieusement et accepte tout ce qu'on lui offre. En effet, l'important n'est pas ce qui est offert, mais l'attitude d'esprit au moment du don.

De cette manière, la communauté monastique bouddhique ne s'isole pas de la société. Les laïcs offrent des vêtements, de la nourriture, le logement et des remèdes au moine, lui permettant ainsi de subsister. De leur côté, les moines et les nonnes transmettent un bien très précieux aux laïcs : l'Enseignement (dhamma) tel qu'ils l'ont étudié, pratiqué et compris. Le bénéfice que chaque catégorie retire de l'autre est mutuel, chaque groupe offrant à l'autre ce qui lui est nécessaire pour vivre.

Gambhiro Bhikkhu vit depuis vingt ans au centre de Taïwan, près de la charmante petite ville de Puli. Les habitants, de loin ou de près, viennent lui rendre visite et recevoir l'Enseignement du Bouddha dans des moments d'éveil partagés.


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