Le cœur et le pouls
En France, lorsqu'on va chez le médecin, on se fait généralement ausculter le thorax, une méthode de diagnostic médical mise au point par René Laennec en 1816. Avec un stéthoscope, le docteur écoute attentivement divers bruits produits par les organes, notamment celui émis par le cœur. Il décèle ainsi des dysfonctionnements - ou vérifie le bon fonctionnement - de notre corps.
En Chine, avant l'époque moderne, les médecins n'avaient pas de stéthoscope, mais ils pratiquaient leur profession d'une manière tout aussi brillante : ils prenaient le pouls du patient.
Concrètement, pour effectuer une prise de pouls, on appuie, avec les doigts et à travers la peau, une artère contre un os (très souvent près du poignet). La pulpe des doigts permet alors de sentir les gonflements de l'artère résultant de l'augmentation de la pression artérielle due aux contractions du cœur.
Le pouls est un excellent indicateur de l'état de santé de notre corps : le cœur bat-il à un rythme normal ? La pression artérielle est-elle trop forte ou trop faible ?... Mieux encore, le diagnostic par le pouls était fort pratique à une époque où l'on portait un habillement traditionnel : le patient ou la patiente pouvait rester couché(e) sur son lit et se contenter de tendre un bras vers le médecin, la manche retroussée.
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