Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2010

Lumière sur le Japon

20100219 052.jpgDepuis l’automne dernier, plusieurs rencontres et retrouvailles ont dirigé mon attention sur le pays du Soleil levant. Au dernier salon du livre de Taipei, plusieurs ouvrages sur le Japon se sont ainsi retrouvés dans mon panier, dont le très beau livre (dédicacé !) « La photographie japonaise sous l’ère Meiji » de Patrick Bonneville (éd. de l’Amateur, 2006). L’introduction de ce dernier contient des informations très éclairantes sur l’histoire sociale et économique de la nation nippone depuis la régence de Tokugawa (début 17e siècle), clef de notre compréhension du Japon tel qu’il est aujourd’hui.

 

Sans faire un compte rendu complet de ce texte, je me contente de noter ici deux indicateurs du pays qui y sont évoqués : l’urbanisation et l’alphabétisation (pp. 15-16). En 1800, le taux d’urbanisation au Japon était le plus élevé au monde (12,8%, pour 10,6% en Europe occidentale et 3,8% en Chine). Edo, la future Tokyo, comptait plus d’un million d’habitants en 1720. Quant au taux d’alphabétisation, il était parmi les plus élevés du monde pré-industriel, estimé à 40% de la population en 1750. L’auteur poursuit sur une description du développement vigoureux des activités de libraires et d’éditeurs, bien contextualisée, pour ma plus grande joie.

 

 

LLP2.jpeg

De gauche à droite : Françoise Zylberberg, fondatrice de la librairie française à Taipei, Le Pigeonnier du Quercy ; Patrick Bonneville, auteur de « La photographie japonaise sous l’ère Meiji » et directeur de l’Institut Français de Taipei ; Linden Lin, éditeur en chef de Linking Publishing et président de la fondation du TIBE (Taipei International Book Exhibition). Photo © Le Pigeonnier 2010

05/02/2010

TIBE 2010 en beauté !

PhotoTIBE2010 022.jpg

La 18e édition du Taipei International Book Exhibition (TIBE), le plus important salon du livre en Asie, s’est tenue à Taipei World Trade Center (TWTC) du 27 janvier au 1er février 2010. Aperçu des dimensions de cette manifestation à travers quelques chiffres : 500 000 visiteurs en 2009 (soit une hausse de 20% de sa fréquentation par rapport à 2008) ; 41 pays représentés ; 900 éditeurs dont 580 étrangers ; 36 000 m² de superficie...

Trois particularités de l’édition 2010 : [1] la France est le pays invité d’honneur, avec des animations, expositions et délégation importantes ; [2] des auteurs chinois d’outre-mer (parfois écrivant en langues étrangères) sont invités à rencontrer le public taiwanais ; [3] le lancement de la politique d’aide aux livres électroniques.

Outre le fait que deux des spécificités de l'année sur trois m’intéressent directement, j’ai eu beaucoup de plaisir à vivre ce grand rendez-vous : pour une fois, je n'ai pas à me soucier de la vente des livres de HongFei (la librairie française de Taipei Le Pigeonnier du Quercy s’en charge), ni à en vendre les droits (je reste à Taipei après le salon, il n’y a pas d’urgence). Dans ce contexte, travailler de manière productive signifie pour moi BIEN VISITER LE SALON, ne pas perdre une miette de ce qu’il a à offrir : conférences, livres en chinois, dédicaces. C’est un luxe que je ne peux jamais m’accorder lorsqu’il s’agit d’un salon en France.

Dans une ambiance conviviale, j’ai pu représenter HongFei Cultures à une table-ronde aux côtés de collègues français éminents et expérimentés (Frédéric Lavabre, Brigitte Stéphan, Hannele Legras), écouter l’intervention savoureuse de la linguiste Marie Treps, me faire dédicacer un bel ouvrage sur la photographie japonaise par Patrick Bonneville (Directeur de l’Institut Français de Taipei), interroger l’écrivain Ha Jin qui vit à Boston, rater la conférence d’une amie de l’université devenue une auteur célèbre… et nouer contact avec un artiste allemand. Sans parler des piles de livres que j’ai achetés sans compter (dont un dictionnaire-gadget  sino-japonais et une Histoire de l’Allemagne). Soyons fous !