Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2010

TIBE 2010 en beauté !

PhotoTIBE2010 022.jpg

La 18e édition du Taipei International Book Exhibition (TIBE), le plus important salon du livre en Asie, s’est tenue à Taipei World Trade Center (TWTC) du 27 janvier au 1er février 2010. Aperçu des dimensions de cette manifestation à travers quelques chiffres : 500 000 visiteurs en 2009 (soit une hausse de 20% de sa fréquentation par rapport à 2008) ; 41 pays représentés ; 900 éditeurs dont 580 étrangers ; 36 000 m² de superficie...

Trois particularités de l’édition 2010 : [1] la France est le pays invité d’honneur, avec des animations, expositions et délégation importantes ; [2] des auteurs chinois d’outre-mer (parfois écrivant en langues étrangères) sont invités à rencontrer le public taiwanais ; [3] le lancement de la politique d’aide aux livres électroniques.

Outre le fait que deux des spécificités de l'année sur trois m’intéressent directement, j’ai eu beaucoup de plaisir à vivre ce grand rendez-vous : pour une fois, je n'ai pas à me soucier de la vente des livres de HongFei (la librairie française de Taipei Le Pigeonnier du Quercy s’en charge), ni à en vendre les droits (je reste à Taipei après le salon, il n’y a pas d’urgence). Dans ce contexte, travailler de manière productive signifie pour moi BIEN VISITER LE SALON, ne pas perdre une miette de ce qu’il a à offrir : conférences, livres en chinois, dédicaces. C’est un luxe que je ne peux jamais m’accorder lorsqu’il s’agit d’un salon en France.

Dans une ambiance conviviale, j’ai pu représenter HongFei Cultures à une table-ronde aux côtés de collègues français éminents et expérimentés (Frédéric Lavabre, Brigitte Stéphan, Hannele Legras), écouter l’intervention savoureuse de la linguiste Marie Treps, me faire dédicacer un bel ouvrage sur la photographie japonaise par Patrick Bonneville (Directeur de l’Institut Français de Taipei), interroger l’écrivain Ha Jin qui vit à Boston, rater la conférence d’une amie de l’université devenue une auteur célèbre… et nouer contact avec un artiste allemand. Sans parler des piles de livres que j’ai achetés sans compter (dont un dictionnaire-gadget  sino-japonais et une Histoire de l’Allemagne). Soyons fous !

16/01/2010

Voyage interplanétaire (3)

NTU_TOP01.jpegParis-Taipei : dix heures de vol sans escale. Lire un journal en chinois à bord d’un avion me fait toujours un drôle d’effet : article après article, page après page, on a la sensation d’embarquer dans un accélérateur débouchant sur une planète qui évolue à une vitesse folle. Ca donne le tournis.

Économie, technologie, finance, tourisme, région, gouvernance, environnement, société, etc. : les secteurs de l’industrie et de l’équipement me paraissent les plus hallucinants. Les prévisions à l’horizon de 2012 ? Elles sont évoquées non pas pour qu’on discute de « comment y arriver ? », mais pour qu’on prenne des décisions aujourd’hui en ayant intégré ces « acquis ». Ici, le futur s’écrit au présent. Quant au passé…

Quant au passé, il arrive qu’il ne se laisse pas effacer et qu’il resurgisse de manière inattendue. Il y a une semaine, j’ai reçu le mail d’un camarade de faculté des sciences physiques : les anciens étudiants de notre promotion se donnent rendez-vous pour un déjeuner de travail, en vue d'une réunion vingt ans après notre fin d'études.

« The Past Is a Foreign Country » (Le Passé est un pays étranger) : j’ai toujours aimé le titre de ce livre écrit par David Lowenthal en 1985. Me voilà prêt pour un autre voyage intersidéral…

 

image : National Taiwan University © http://homepage.ntu.edu.tw/~ktchou/

22/03/2008

Rencontre avec le texte de Gambhiro Bhikkhu, février 2007

EL_CB_jimmy-couv.jpgEL_CB_jimmy-loic.jpg

 

 

 

 

 

 

 

C’était au salon du livre de Taipei. En visitant le stand de la France, j’ai pris connaissance de la librairie française à Taipei, Le Pigeonnier du Quercy. Un lieu culturel très apprécié des Français et des francophiles à Taiwan.

 

Dans le salon, lorsque je suis passé à la caisse avec un album de Jimmy Liao, on m’a annoncé sa dédicace imminente. D’où ma première et unique rencontre avec l'illustre illustrateur taïwanais.

 

Plus loin dans les rayons, la rencontre d’un autre ordre m’attend : celle de la petite histoire intitulée « The One-Who-Saw » racontée par un moine bouddhiste Gambhiro Bhikkhu. S’ensuit une prise de contact avec son éditeur Terry Hsu de Dhamma Garden pour un projet d'édition en format album jeunesse en France.

 

photo : couverture de l’album « Thank You, Furry Bunny, for a Wonderful Afternoon » de Jimmy LIAO (éd. Locus, 2006)