08/11/2012
Clémence Pollet en interview et à la Foire du livre de Brive
La 31e Foire du livre de Brive-la-Gaillarde ouvre ses portes Vendredi 9 novembre, et pour trois jours. Les auteurs invités sont innombrables. Ceux « jeunesse » y ont leur place et rencontrent un public curieux et chaleureux.
Cette année, et pour la 2ème fois, HongFei Cultures y sera représentée par la librairie briviste de Jean-Claude Legros (Librairie Chrétienne, 2 rue Bernard-Patier 19100 Brive). Chun-Liang Yeh s’installera sur le stand de la librairie (J4, Halle Georges Brassens) dès vendredi pour dédicacer son tout récent Songes d’une nuit de Chine et ses autres titres. Il sera rejoint pour le week-end par l’illustratrice Clémence Pollet qui dédicacera L’Auberge des ânes, paru en octobre dans la collection « Contes de Chine » et présenté ici sur ce blog.
À cette occasion, nous vous invitons à lire ci-dessous, la transcription de l’interview à laquelle Clémence a répondu, au micro de RCF Nice-Côte d’Azur, lors de son passage au Festival du livre de Mouans-Sartoux en octobre dernier. Clémence y évoque ses premiers pas dans l’illustration, sa rencontre avec les éditeurs et notamment avec HongFei Cultures, et son travail sur L’Auberge des ânes.
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Foire du livre de Brive, du 9 au 11 novembre, à la Halle Georges Brassens. Informations pratiques sur le site de l'évènement : www.foiredulivre.net
Pour lire l'interiew, cliquez sur "Lire la suite" ci-dessous...
Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment vous êtes entrée dans le monde de l’illustration ?
Je suis Clémence Pollet, jeune illustratrice. J’ai fait mes études à l’école Estienne à Paris, et aux arts décoratifs de Strasbourg. J’ai suivi des formations en illustrations dans ces deux écoles
J’ai publié mes premiers ouvrages aux éditions du Rouergue quand j’étais encore étudiante à Strasbourg. A l’issue de mes études, on m’a accueilli en résidence de quatre mois dans la ville de Troyes, une résidence d’auteurs et d’illustrateurs. Il y a eu une exposition à la clé. Voilà ! J’ai commencé à faire mes premiers pas dans l’illustration assez vite je dois dire.
Quand vous dites assez vite, est-ce que c’est simple de se lancer, de faire ses premiers pas ? Quels sont les obstacles quelles sont les joies ?
Je vais dire que les premiers pas, ce n’est pas ce qu’il y a de plus compliqué dans le milieu. Après, ce qui est plus difficile c’est de rester, d’avoir une actualité de livres, d’expositions. Là ça devient quand même un peu plus compliqué.
Comment se fait le lien entre vous-même et les maisons d’édition, les auteurs ? Qui fait le pas vers l’autre ?
Au tout début, c’est moi qui suis allée voir les éditeurs. Je les ai rencontrés sur les salons. Généralement, ça se passe comme ça et puis, au fur et à mesure, ce sont aussi des rencontres qui se font naturellement, sans forcément d’arrière pensée. C’est vraiment des histoires de rencontres…
La rencontre avec HongFei Cultures s’est faite à quelle occasion ?
Précisément au cours de la résidence à Troyes, en octobre 2010. C’était à l’occasion du Salon du livre de jeunesse de la ville. J’ai rencontré les éditeurs de HongFei, c’est vrai que le courant est bien passé mais je ne pensais pas forcément qu’il y aurait des livres, une collaboration à la clé. Et finalement deux ans après, ils m’ont proposé un projet. C’était inattendu et sympathique de retrouver des personnes que j’avais appréciées lors d’un salon.
Ce projet c’est « L’auberge des ânes ». Comment avez-vous travaillé ? Comment vous vous êtes imprégnée du projet, de l’histoire qui est racontée ?
Je connaissais très peu, voire pas du tout, les contes chinois. Du coup, j’ai été assez surprise du ton de l’histoire, très différent de celui de nos contes occidentaux où il y a une morale assez précise, où il y a une distinction nette entre le bien et le mal, etc. Alors que là, ce n’est pas du tout le cas. On se rend compte que les personnages n’appartiennent pas du tout à une catégorie propre. C’était assez déroutant et ça me plaisait bien justement que ce ne soit pas cloisonné comme chez nous.
La première phrase positionne le conte à l’époque des Tang. Je suis allée voir ce qu’était l’époque Tang et j’ai appris qu’elle se situait au 9e siècle. J’ai fait pas mal de recherche pour pouvoir créer des personnages de cette époque. Je me suis inspirée de leurs costumes, leur façon de représenter les paysages et de leur architecture. Je me suis imprégnée beaucoup des images du passé pour pouvoir en créer de nouvelles.
Sur les salons comme celui de Mouans-Sartoux je vous voyais à l’instant avec un cahier de croquis… Vous croquez les personnes qui viennent sur le stand, celles qui passent ?
Oui j’aime bien, comme ça, repérer les visages des enfants émerveillés ou intrigués par les livres qu’ils découvrent. Et puis, souvent les parents ne sont pas loin derrière… ça m’amuse de croquer leur visage leur expression.
Par rapport au thème du Festival « Et si l’on rallumait les étoiles », est-ce que vous les rallumez ? Oui, non ? Lesquelles ?
C’est une belle métaphore… J’essaie de rallumer un peu de curiosité en créant des images, parfois un peu déroutantes, pas forcément évidentes d’accès… J’essaie de faire rêver les lecteurs !
* * * interview réalisée le dimanche 7 octobre, par Denis Jaubert, pour RCF Nice-Côte d'Azur, lors du Festival du livre de Mouans-Sartoux.
12:53 Publié dans agenda, médias | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clémence pollet, chun-liang yeh, foire de brive, l'auberge des ânes, songes d'une nuit de chine | Facebook |
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