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25/09/2013

Miroir, mon bon miroir, dis-moi quel homme je peux être…

Les hommes sont ainsi faits qu’ils sont perfectibles, conscients de leur condition, et prompts à se proposer des occasions ou des outils de perfectionnement. Le miroir est de ceux-là, tout comme le conte.

contes de chine,clémence pollet,chun-liang yeh,animauxAvec La Langue des oiseaux (à paraître le 03 octobre 2013), les éditions HongFei Cultures vous proposent de partir à la découverte de quatre contes qui sont autant de miroirs tendus aux hommes par des auteurs malicieux ou des esprits éclairés, pour les inviter à se corriger ou, de manière préventive, leur éviter d’emprunter une voie mauvaise. Ici, nulle question de jugement ; on n’apprend pas à ses dépens. Enfin, pas toujours !

Ce livre est le premier recueil de contes que les éditions HongFei Cultures publient. Jusque-là, lorsque nous publiions un conte, il était offert pour lui-même, sous forme d’album, en particulier dans notre collection « Contes de Chine » où l’on trouve Yexian et le soulier d’or ou L’Auberge des ânes (et bientôt un nouveau titre dont nous vous dirons plus très vite : Grand’Tante Tigre). Avec quelques textes que nous avions en main, il nous a paru intéressant de travailler autrement. Parfois moins longs qu’habituellement, ou d’une nature se prêtant moins à un traitement en album classique, ces textes avaient pourtant une telle valeur que nous étions désireux de les faire passer.

yexian, wang Yi, chun-liang yeh, hongfei  auberge des ânes, clémence pollet, alexandre zouaghi, hongfei  grand'tante tigre, minji lee-diebold, blanche Chiu, hongfei

L’idée du recueil était la bonne à condition qu’il ne devienne pas un simple assemblage de textes sans autre point commun que leur origine culturelle. Aussi avons-nous souhaité limiter le nombre de contes à réunir et tâché de les inscrire dans un ensemble qui les dépasse sans les diluer. De fait, de la réunion de ces quatre textes issus de la tradition littéraire chinoise et puisés au fil de nos lectures de recueils du Ve, XIe ou XVIIIe siècles ou, pour l’un d’eux, reçu d’un ami poète qui en ignore l’origine précise, résulte une cinquième œuvre, composée de tout cela, à la fréquentation de laquelle nous espérons que les jeunes lecteurs en France tireront plaisir.

langue des oiseaux, clémence pollet, chun-liang yeh, hongfei culturesLe texte de cette œuvre nous est proposé par Chun-Liang Yeh qui inscrit son écriture concise et concrète dans la filiation du langage subtil des classiques chinois à la source desquels il puise et où la sobriété de la langue le dispute au raffinement du propos.

À l’époque dite « des Printemps et Automnes », en Chine, vivait un jeune homme pauvre répondant au nom de Chang. C’était un disciple de Confucius, et il possédait un don très particulier : il comprenait la langue des oiseaux. Lorsque Chang était fatigué de ses études, il se divertissait en écoutant la conversation des oiseaux réunis dans la cour de la maison de son maître. Absorbé par ce qu’il entendait, il en oubliait la présence de ses camarades et devenait l’objet de leur raillerie. Il avait beau dire qu’il comprenait les oiseaux, personne ne le croyait.

Ainsi commence celui des quatre contes réunis ici et qui donne son titre au recueil, La Langue des oiseaux. Ailleurs, ce sont une fourmi reconnaissante, un cerf loyal ou encore un loup malin qui feront grandir en sagesse les hommes qui les rencontrent et les écoutent. Car voilà bien le thème que la réunion de ces quatre contes fait apparaître : « l’Homme grandit en sagesse lorsqu’il sait écouter ».


contes de chine,clémence pollet,chun-liang yeh,animauxLe recueil est illustré par Clémence Pollet qui signait déjà, il y a un an, la très belle et singulière illustration de L’Auberge des ânes. Tel le héros d’un conte chinois qui se met à l’écoute, Clémence accepte de laisser résonner en elle, dans son travail sensible de création, une langue qui lui est parfois étrangère mais dont elle perçoit la saveur et la richesse des intonations qu’elle transforme en autant de traits, de couleurs et finalement d’images. Du sens, elle ne perd rien et montre tout. Comment ne pas voir dans le superbe tête-à-tête de la couverture tout ce que nous avons évoqué plus haut : le miroir, l’écoute, la métamorphose qui s’opère chez l’homme attentif ?

Des images de Clémence, si simplement justes, de son choix de couleurs, si subtilement troublant, de sa peinture franche en aplat et de ses traits vifs et précis si paradoxalement apparentés, on aimerait parler longtemps. Le mieux sera d’abord de les découvrir.

langue des oiseaux, clémence pollet, chun-liang yeh, hongfeiEn plus des illustrations à proprement parler, on admirera aussi les lettrines ouvrant chacun des contes qui sont également une création originale de Clémence Pollet.

Nous espérons que les jeunes lecteurs, et tous ceux qui voudront bien les accompagner, entreront dans ce livre comme on pénètre, de pièce en pièce, dans un palais plein de trésors.

Nous leur souhaitons par avance une heureuse lecture.

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La Langue des oiseaux, Chun-Liang YEH, Clémence POLLET, éd. HongFei Cultures, en librairie le 03 octobre 2013.

Dès 8/9 ans. Prix 12,50€. ISBN 978-2-35558-068-0

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Pour en voir plus, cliquez ICI.

Le SITE de Clémence Pollet

09/06/2013

"Le Calligraphe" à découvrir...

WANG Xizhi, calligrapheParmi les histoires que se racontent les Chinois, beaucoup mettent en scène un personnage historique admiré à qui on fait jouer un rôle éminent. Inspirées de faits réels ou non, elles cultivent le souvenir ému d’un caractère ou d’une action exemplaire. Ainsi, la vie de WANG Xizhi, le plus célèbre des calligraphes chinois, est riche de nombreux épisodes que, plus de seize siècles après sa disparition, on aime à se répéter.

Le Calligraphe, Chun-Liang Yeh, Nicolas JolivotÀ son tour, avec Le Calligraphe, Chun-Liang YEH se saisit de l’une de ces anecdotes où WANG exerce son talent au bénéfice d’une vieille marchande d’éventails malheureuse en affaires. Il y a imaginé des scènes et des dialogues qui nous révèlent le génie de WANG Xizhi et sa capacité à transformer par son art l’ordinaire en merveilleux. L’intérêt de ce récit dépasse, cependant, celui d’une biographie. 

En effet, dans sa narration, Chun-Liang porte un regard sur l’art et sur l’artiste en décalage avec celui habituellement rencontré. Ici, pas de superlatif sur l’excellence de l’œuvre du maître : l’art « désacralisé » y est célébré au cœur de la vie quotidienne des gens du commun. Et, à la place d’un artiste « habité » ou excentrique, nous découvrons un créateur jouisseur qui sait se mettre à l’écoute du monde et garder son humanité intacte.

Le Calligraphe, Chun-Liang Yeh, Nicolas Jolivot

Non moins étonnante est la question de la valeur – marchande – des choses, et notamment de l’art, que l’auteur aborde ici avec humour et justesse.  Alors que cette thématique est plutôt absente des livres jeunesse publiés en France, Chun-Liang, issu d’une culture précoce en matière d’échanges commerciaux (souvenons-nous que la monnaie-papier fut inventée en Chine au 7e siècle), s’appuie sur une psychologie bon enfant pour rendre palpable la valeur que les gens attribuent aux choses selon leur désir, dans un contexte d’échange, de partage ou de don. Et lorsqu’on apprend à approcher ses aspirations et motivations en bonne intelligence, on a probablement une meilleure chance d’être heureux dans la vie.

Le Calligraphe, Chun-Liang Yeh, Nicolas Jolivot      Le Calligraphe, Chun-Liang Yeh, Nicolas Jolivot

Nicolas JolivotQuand nous avons proposé à Nicolas JOLIVOT – carnettiste rencontré quelques mois plus tôt sur un salon du livre – d’illustrer ce texte, il nous a confié y avoir reconnu les gens qu’il avait souvent croisés en Chine, lors de ses voyages, et qu’il était sensible à l’humour si caractéristique du quotidien des Chinois, un rien détaché mais finalement très généreux. Outre que nous y avons vu un compliment pour le texte, nous avons compris que cet homme-là, Nicolas, saurait tracer les personnages de l’histoire, en rendre visible le caractère, et faire surgir le sensible de la drôlerie.

le calligraphe, Nicolas Jolivot, éventail

Ci-dessus, éventail appartenant à une série réalisée par Nicolas JOLIVOT à l’occasion de la sortie du livre Le Calligraphe. Ils sont en vente après de l’artiste (BLOG de Nicolas)

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Le Calligraphe est en vente en librairie depuis avril 2013. Il peut être commandé auprès de tous les libraires ou acheté sur les sites de vente de livres sur Internet.

Votre libraire de quartier vous accueille et vous conseille. Poussez la porte de votre librairie.

 

08/11/2012

Clémence Pollet en interview et à la Foire du livre de Brive

clémence pollet,chun-liang yeh,foire de brive,l'auberge des ânes,songes d'une nuit de chineLa 31e Foire du livre de Brive-la-Gaillarde ouvre ses portes Vendredi 9 novembre, et pour trois jours. Les auteurs invités sont innombrables. Ceux « jeunesse » y ont leur place et rencontrent un public curieux et chaleureux.

Cette année, et pour la 2ème fois, HongFei Cultures y sera représentée par la librairie briviste de Jean-Claude Legros (Librairie Chrétienne, 2 rue Bernard-Patier 19100 Brive). Chun-Liang Yeh s’installera sur le stand de la librairie (J4, Halle Georges Brassens) dès vendredi pour dédicacer son tout récent Songes d’une nuit de Chine et ses autres titres. Il sera rejoint pour le week-end par l’illustratrice Clémence Pollet qui dédicacera L’Auberge des ânes, paru en octobre dans la collection « Contes de Chine » et présenté ici sur ce blog.

clémence pollet,chun-liang yeh,foire de brive,l'auberge des ânes,songes d'une nuit de chineÀ cette occasion, nous vous invitons à lire ci-dessous, la transcription de l’interview à laquelle Clémence a répondu, au micro de RCF Nice-Côte d’Azur, lors de son passage au Festival du livre de Mouans-Sartoux en octobre dernier. Clémence y évoque ses premiers pas dans l’illustration, sa rencontre avec les éditeurs et notamment avec HongFei Cultures, et son travail sur L’Auberge des ânes.

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Foire du livre de Brive, du 9 au 11 novembre, à la Halle Georges Brassens. Informations pratiques sur le site de l'évènement : www.foiredulivre.net

Pour lire l'interiew, cliquez sur "Lire la suite" ci-dessous...

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10/10/2012

"Songes d'une nuit de Chine", en librairie dès le 11 octobre 2012

J'ai fait un rêve...

valérie dumas, chun-liang yeh, songes d'une nuit de chine, zodiaque chinois

Après leur superbe Le Duc aime le Dragon, paru il y a tout juste un an, Chun-Liang Yeh et Valérie Dumas se retrouvent pour notre plus grand plaisir avec Songes d’une nuit de Chine, un zodiaque chinois inédit aux couleurs des songes, et du désir qui fait tourner le monde.

valérie dumas,chun-liang yeh,songes d'une nuit de chine,zodiaque chinoislllLe texte de Chun-Liang Yeh, concis, puissant, scandé, destiné à faire le portrait d’animaux hautement symboliques, laisse pourtant une place à la douceur : celle des désirs (à ne pas confondre avec l'envie) qui permettent toujours de quitter sa nature propre, d’ouvrir tous les possibles et de créer du lien avec le monde qui nous entoure. Pour l’auteur, apprendre à désirer, c’est aussi permettre que les choses changent. Dans ce texte, Chun-Liang emporte le lecteur à la rencontre d’un jeune paysan, fourbu à la fin d’une journée d’un travail harassant, et qui subitement, songe à être Rat parce que celui-là est bien nourri et bien gras sans lever un doigt. Mais ce jeune paysan ignore que Rat se rêve Buffle pour sentir le soleil chauffer  son dos, que Buffle se rêve Tigre pour rugir au sommet des montagnes, que Tigre se rêve Lapin… jusqu’à Cochon qui… mais au fait, à quoi peut bien songer Cochon ? Plein d’esprit, l’auteur confère toute sa place à l’homme sans qui le zodiaque n’existerait pas !

valérie dumas,chun-liang yeh,songes d'une nuit de chine,zodiaque chinoislllL’illustration de Valérie Dumasféminine et précieuse, propose une galerie de portraits inédits, décalés, drôles et hauts en couleurs. Valérie Dumas s’inspire du traditionnel « portrait de studio », où le sujet est mis en situation d’incarner un statut ou un sentiment mais qui, placé qu’il est dans un décor, nous révèle surtout son caractère. Maîtresse du zodiaque à sa manière, Valérie fait poser en fantaisie Tigre, Dragon, Chèvre ou Cheval et relie chaque portrait à celui qui le précède et le suit par un petit élément visuel qu’on s’amusera surement à découvrir ! Ces planches d’ouverture – Le Crépuscule – et de clôture du livre – L’Aube – font prendre à l’homme toute sa place et révèlent tout le sens de l’ouvrage : nos rêves sont créateurs d’un avenir plus beau encore qu’une nuit de songes.

valérie dumas,chun-liang yeh,songes d'une nuit de chine,zodiaque chinoislllLa calligraphie de Wen-Yu Aymard, propose dans ce livre une écriture calligraphique ancienne dite « sigillaire » (d’une époque où l’on gravait les caractères, lorsque le pinceau n’était pas encore entré dans l’usage de l’écriture chinoise). C’est une manière, dans ce livre illustré pour les enfants, de rapporter l’écriture chinoise à ses origines : le dessin. On reconnaitra dans ces caractères – plus ou moins aisément selon les signes – le tracé d’un dessin de rat, de cheval, de serpent…    Wen-Yu Aymard vit à Rouen où elle enseigne la calligraphie.

valérie dumas,chun-liang yeh,songes d'une nuit de chine,zodiaque chinoislllLe zodiaque chinois est souvent présenté, en Occident, sous la forme d’une course d’animaux dont le vainqueur est récompensé par un « grand empereur de jade », faisant abstraction de la conception beaucoup plus libre et ouverte que s’en font les Chinois pour qui le zodiaque est avant tout une manière de rythmer le temps. On en apprendra un peu plus sur lui grâce au supplément « culture » qui, à la fin du livre, permet de le comprendre, de chercher son signe, de s’amuser et pourquoi pas de tracer.

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princess & princesse, valérie Dumas, Susie Morgenstern, Talents Hautsà noter : le 11 octobre, paraît également Princess & princesse, de Susie Morgenstern également illustré par Valérie Dumas, aux éditions Talents Hauts

 

03/10/2012

"L'auberge des ânes" en librairie dès le 4 octobre

L’auberge des ânes, coll. « contes de Chine », éd. HongFei Cultures, paraît en librairie le 4 octobre. Texte d'Alexandre ZOUAGHI et Chun-Liang YEH / illustration de Clémence POLLET

 clémence pollet, alexandre zouaghi, chun-liang yeh, auberge des ânes

 

clémence pollet, alexandre zouaghi, chun-liang yeh, auberge des ânesRésumé : En Chine, à une époque reculée, l'aimable aubergiste Sansan tient seule une auberge de bonne réputation. Les voyageurs sont nombreux à séjourner chez elle et son commerce est florissant comme en témoignent les nombreux ânes qui entourent l'auberge. Il faut dire qu'e Sansan régale ses hôtes d'un vin doux et de galettes dont elle seule connaît le secret de fabrication. Une nuit où il séjourne à l’auberge, un jeune homme du nom de Zhao découvre le terrible secret de Sansan : magicienne, l'aubergiste transforme ses hôtes en ânes qui viennent grossir son troupeau. Zhao, plus avisé que les autres, saura échapper au sortilège de Sansan qu’il prendra même à son propre piège. La vie d’ânesse de la femme aurait pu durer longtemps sans la bienveillance d’un vieil ami moine croisé par hasard !


clémence pollet, alexandre zouaghi, chun-liang yeh, auberge des ânes

Avec L’auberge des ânes, nous avons souhaité porter vers un jeune public francophone un conte de Chine vieux de plusieurs centaines d’années (dynastie Tang), dans une langue contemporaine qui ne trahisse ni l’histoire ni la manière singulière qu’ont les Chinois de la raconter. Les deux auteurs qui ont collaboré à l’écriture de ce texte, Alexandre ZOUAGHI et Chun-Liang YEH, réussissent parfaitement cette gageure. Restés proches du dépouillement de la narration d’origine, ils parviennent, dans un texte élégant, à donner aux personnages et situations une belle épaisseur et un véritable caractère.

clémence pollet, alexandre zouaghi, chun-liang yeh, auberge des ânes

clémence pollet, alexandre zouaghi, chun-liang yeh, auberge des ânesTandis que les auteurs ont préservé la part de rudesse mais aussi tout l’humour dont est capable un conte chinois lorsqu’il ambitionne d’éclairer les hommes et de les appeler à rester attentifs aux mystères du monde qui parfois réservent bien des surprises, l’illustratrice a travaillé dans le même esprit de sobriété. Lorsque nous avons proposé à Clémence POLLET d’illustrer ce texte, nous connaissions son remarquable travail d’illustration réalisé pour L’Ébouriffée (Rouergue 2009) et celui savoureux, épuré, serein et enjoué de Soupe de Maman (Rouergue 2011). Nous étions impatients de découvrir la voie qu’elle donnerait à son image et avons été heureux de la justesse et de la sensibilité de sa proposition. D’autant que Clémence réussit le tour de force de créer une image captivante, gracieuse et résolument moderne tout en puisant avec intelligence couleurs et formes à la source de l’époque Tang !

 

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L'auberge des ânes, coll. Contes de Chine, éd. HongFei Cultures, en librairie le 4 octobre 2012.

 

clémence Pollet, petit chaperon bleu, le baron perché * * *

À noter, Clémence POLLET vient également d’illustrer le très beau Petit Chaperon bleu paru aux éditions Le Baron perché.

23/04/2012

23 avril - journée mondiale du livre, du droit d’auteur et de la TRADUCTION

journée mondiale du livre, unesco, wang yi, petit poisson veut voler

En célébrant cette journée dans le monde entier, l'UNESCO souhaite « rendre un hommage au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. »

Un hommage tout particulier est rendu à la TRADUCTION et aux TRADUCTEURS et nous souhaitons nous y associer...

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12/04/2012

Bête à rire et à penser...

La Bête, Pei-Chun Shih, Géraldine AlibeuVeux-tu devenir Bête ? c'est aujourd'hui, dans toutes les bonnes librairies ! Quatre épisodes drôles et pleins de philosophie écrits par Pei-Chun Shih, traduits par Chun-Liang Yeh, et illustrés par Géraldine Alibeu.

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Court extrait de l'épisode n°2, comme une mise en bouche : 

Veux-tu devenir Bête ?

C’est la fin de la journée. La Bête se promène dans la forêt où elle croise un Homme. Cet Homme, qui vient d’on ne sait où, n’a jamais rencontré la Bête. Lorsque la Bête le salue amicalement, il est très surpris.

« Tu sais parler ! » dit l’Homme en pointant son index vers le nez de la Bête. Celle-ci trouve le geste amusant et l’imite aussitôt. Elle pointe une patte vers le nez de l’Homme et dit : « Tu sais parler, toi aussi ! »

La Bête, Pei-Chun Shih, Géraldine Alibeu

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la bête,pei-chun shih,géraldine alibeu,chun-liang yeh,philosophieà découvrir ou redécouvrir, le premier volume des histoires de La Bête, publié en mars 2011 : La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup

 

 

 

29/03/2012

Agenda musical

Découvrez en musique où rencontrer les auteurs et illustrateurs publiés aux éd. HongFei Cultures du 29 mars au 1er avril :

Géraldine Alibeu, Thierry Dedieu, Valérie Dumas, Pauline Kalioujny, Samuel Ribeyron, Chun-Liang Yeh.

De belles journées à tous !





 

08/02/2012

"Ne pas regarder devant soi peut vous conduire à rencontrer le bonheur."

Saint-Germain-sous-Doue, journée des écrivainsDimanche 5 février, nous participions à Saint-Germain-sous-Doue, en Seine-et-Marne, au 4e Salon des Écrivains où Chun-Liang Yeh était invité.

Dans la salle des fêtes de cette petite commune d’un peu moins de 500 habitants, il est arrivé – comme quelquefois lorsqu’on ne s’y attend pas tout à fait – un savoureux moment. L’équipe organisatrice, était sympathique et attentive, et le public est venu nombreux rencontrer une trentaine d’auteurs. DSC08428.JPG

Pour les éditions HongFei Cultures, ce fut l’occasion de retrouver des lecteurs des environs qui avaient découvert la maison en 2011 au salon de Chauffry ou à celui de Coulommiers. Nous y avons également rencontré beaucoup de nouveaux lecteurs qui découvraient avec surprise notre maison pourtant née dans leur département, pas si loin d’eux.

DSC08438.JPGEt puis, il y a ces moments si importants, ces rencontres un peu moins rapides, où l’on prend le temps de se parler. Avec Suzy, en particuliers, une dame, sept fois grand-mère et si fière de nous annoncer qu’elle est depuis quelques mois arrière grand-mère. Suzy, c’est de la vigueur, de l’autorité bienveillante, de la vivacité, de la générosité, un sourire doucement espiègle, bref un personnage. Un personnage qui aime les livres, les enfants, les lecteurs et qui, assez naturellement anime avec beaucoup d’entrain des ateliers d’écriture. Dimanche, Suzy a donc offert à Chun un recueil de plus de vingt textes écrits et illustrés sur le mode du livre de Chun et Sophie Roze Mais où est donc le lapin ?, par deux groupes d’enfants et un groupe d’adultes en situation de handicap.

(sur la photo ci-dessus, Suzy et une petite partie de son équipe lors de la remise du recueil à Chun-Liang)

DSC08464-my.jpgÀ la manière du livre d’origine, les auteurs ont rédigé des fables qui s’achèvent sur une moralité. On ne saurait résister bien longtemps au plaisir d’en citer quelques-unes fameuses… mais pour resituer d’abord les choses, disons qu’il est question d’un lapin qui, pour une raison qu’on ne connaît pas trop, s’est fracassé le tête contre un sophora sous les yeux éberlués du jeune paysan Chan. Après que les histoires aient promené le lecteur sur des voies diverses, voici donc, ci-dessous, où elles l'ont parfois amené :

 

« Les lapins sont malins, mais pas assez. »

« il ne faut pas trop se fier à un lapin, même assommé. »

« Ne pas regarder devant soi peut vous conduire à rencontrer le bonheur. »

« Les médicaments ne sauvent pas toujours, l’amour si. »

« On peut avoir le cœur sur la main et les mains dans les poches. »

« Un lapin mort, c’est un bon repas pour un humain. »

« Une amitié n’arrive jamais par hasard. »

« Souvent l’homme préfère un lapin dans son assiette plutôt qu’en liberté. »

Merci à Athénaïs, Jeanne, Nina, Walid, Clélia, Clémence, Daphné, Ines, Clélia, Clémence, Daphné, Inès, Laura, Léana, Lindsay, Mélanie, Ouweis, Sarah, Trystan, Carine, Claire, Isabelle, Liliane, Micaël, Pierre, Pierrot et Stéphane et un grand salut à Suzy.

Yexian, saint-germain-sous-doue   DSC08460.JPG

ci-dessus, les superbes dessins réalisés, à la manière de vitraux, par les enfants de la classe de GS de l'école maternelle La Source deSaint-Germain-sous-Doue, inspirés de Yexian et le soulier d'or de Chun-Liang Yeh et Wang Yi.

20/01/2012

Made in Asia - Zoom sur les éd. HongFei Cultures

ImageGd.jpgÀ Toulouse, depuis 2008, Made In Asia, festival unique en France, a pour ambition de faire mieux comprendre la réalité de l’Asie contemporaine, ses évolutions et ses tendances.

Du 25 janvier au 10 février 2012, à l’occasion du centenaire de la République de Chine (Taiwan), Made in Asia met à l’honneur l’île de Taïwan. Taïwan vaut mieux que le cliché de « dragon asiatique » et connaît une scène artistique au style unique. Gardiens de la culture chinoise ancestrale et avides de nouvelles technologies, les artistes taïwanais excellent à la croisée de l’Est et de l’Ouest, du passé et du présent.

Zoom sur les éd. HongFei Cultures :

Dans ce cadre, le festival invite les éd. HongFei Cultures et met en lumière une collection, un titre, un auteur et trois illustratrices.

9782355580314.jpgÀ découvrir la collection Belle Ile Formosa (7 titres actuellement, un 8e à paraître en mai 2012), qui présente des textes d’auteurs contemporains de Taiwan illustrés d’images originales créées en France ; rendez-vous au village asiatique, place du Capitole, sam. 27 et dim. 28 janv.

9782355580307.jpgÀ lire La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, texte de Pei-Chun Shih, illustré par Géraldine Alibeu ; rendez-vous au village asiatique, place du Capitole, sam. 27 et dim. 28 janv.

P1070307-pt.jpgÀ rencontrer, l’auteur Chun-Liang Yeh, en atelier d’écriture, sam. 27 janv. de 10h à 13h et l’illustratrice Géraldine Alibeu, en atelier d’illustration, sam. 27 janv. de 14h à 17h, à la bibliothèque Serveyrolles.

GAlibeu.jpg

À visiter, « Tigre et Dragon », exposition des planches originales des deux livres Face au Tigre (Pauline Kalioujny) et Le Duc aime le Dragon (Valérie Dumas), du 24 janv. au 25 fév., à la bibliothèque Serveyrolles.

Jungle.jpg   F-SCAN00-pt.jpg

Rendez-vous à Toulouse, place du Capitole pour le Village asiatique les 28 et 29 janv. et à la bibliothèque Serveyrolles, 10 rue Charles Garnier 05.61.20.35.94

17/01/2012

des enfants, des livres, des caractères chinois et tant de commentaires sympathiques

P1070286.jpgAprès leur rencontre avec Chun-Liang Yeh, au cours de laquelle les enfants de la classe de CE2 de Lautrec (dans le Tarn) ont lu des livres, écouté des histoires et découvert l'écriture chinoise, pas un n'a manqué pour écrire un commentaire très sympathique sur le blog (privé) de leur école...

Merci à leur enseignante Isabelle pour le bel accueil que ses élèves et elle ont réservé à Chun-Liang un peu avant Noël... et merci pour les photos à découvrir tout au long de ce post !

ClasseCE2Lautrec-sept.2011.jpg

(Pour découvrir les commentaires et les photos... cliquez sur le lien ci-dessous !)

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08/12/2011

Chun-Liang Yeh dans le Tarn et en Haute-Garonne

Rencontres avec Chun-Liang YEH à Lautrec (9 déc.) et à Toulouse (10 déc.) 

CaféPlùm.jpgVendredi 9 décembre

 

Rencontre littéraire avec Chun-Liang YEH, au Café Plùm à 21h, rue de l'Engouzy à Lautrec dans le Tarn

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Banniere_Tire-Lire.jpg

Samedi 10 décembre

Chun-Liang YEH en dédicace à la Librairie Jeunesse TIRE-LIRE de 10h30 à 12h30, 77, rue Pargminières à Toulouse

AnnonceSignChun.jpg

Pour l'occasion, Chun-Liang dédicacera notamment ses deux derniers livres parus aux éd. HongFei Cultures.

 

05/10/2011

"Yexian et le soulier d'or" en librairie le 6 oct. 2011

Couv-Yexian.jpgYexian et le soulier d'or est un conte classique chinois du IXe siècle dans lequel on découvre, huit cents ans avant la naissance de Charles Perrault, l’histoire d’une jeune fille qui nous rappellera beaucoup notre chère Cendrillon. Orpheline, détestée de sa marâtre et de sa demi-soeur, Yexian, pour qui la bonne fée est figurée par un poisson, ira à une fête et perdra un soulier… Son bonheur viendra-t-il d'un prince ?

L’histoire, et ses étonnantes variantes culturelles, nous est offerte à travers la belle et sobre narration de Chun-Liang YEH et la gaieté colorée des illustrations de WANG Yi, tous deux nourris des cultures chinoise et française. Un épilogue conduit à une fin qui en surprendra plus d'un !

aperçu de l'album

Yexian et le soulier d'or inaugure la nouvelle collection "Contes de Chine" des éditions HongFei Cultures.

Pour découvrir ou commander votre Yexian, rendez-vous chez votre libraire préféré dès le 6 oct. 2011. Ce titre est également disponible sur tous les sites internet de vente de livres.

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Yexian et le soulier d'or, texte de Chun-Liang YEH, illustration de WANG Yi, coll. "Contes de Chine", éd. HongFei Cultures, oct. 2011

20/07/2011

juillet-août... le temps de rêver aux nouveautés de la rentrée

Valérie Dumas, HongFei Cultures, nouveautés

En attendant le soleil d’été, Valérie DUMAS, Mélusine THIRY, WANG Yi, et Chun-Liang YEH nous annoncent un automne de contes et couleurs, d’exquises fantaisies et détails drolatiques, de sages fables et dragons éternels, d’ombres et lumières, d’orphelines et d’aimées, de… mais cessons-là les révélations et laissons un peu aller les rêves !

Valérie dumas, mélusine thiry, wang yi, chun-liang yeh, nouveautés

cliquez sur les images pour agrandir

D'ici-là, nous vous souhaitons
de belles vacances d'été
 

26/05/2011

L'appel du grand large : festival du livre jeunesse de Cherbourg-Octeville

Les éditions HongFei Cultures seront présentes au 24e festival du livre jeunesse et de la BD de Cherbourg-Octeville du 27 au 29 mai. 

Les deux éditeurs Loïc Jacob et Chun-Liang Yeh présenteront la singularité de leur proposition éditoriale pendant la journée professionnelle du vendredi 27 mai. 

L'illustratrice Sophie Roze et l'auteur Chun-Liang Yeh dédicaceront leurs albums dont "L'Autre Bout du monde" et "Mais où est donc le lapin ?". D'autres nouveautés vous attendent pour venir les découvrir, dont "Les Deux Paysages de l'empereur" et "Petit Poisson veut voler" illustrés par Wang Yi, ainsi que "La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup" illustré par Géraldine Alibeu. (cliquer ici pour visualiser le catalogue)

festival cherbourg,sophie roze,loïc jacob,chun-liang yeh,hongfei cultures,kochipanComme un écho à l'appel du grand large : nous vous invitons à découvrir un extrait de l'interview de Chun-Liang Yeh réalisée par Kochipan, un site dédié aux échanges culturels entre la France et les pays d'Asie.

Pouvez-vous vous présenter, et comment vos pas vous ont-ils guidé de Taïwan vers la France ?

Arrivé en France pour mes études en 1992, je suis éditeur de livres jeunesse depuis bientôt quatre ans, et auteur depuis trois ans.

Je suis né et ai grandi à Taïwan, une île à l’est du continent chinois. J’ai passé mon enfance à Kaohsiung, une grande ville portuaire dans le sud du pays. Le paysage maritime a très tôt réveillé en moi l’envie de partir en voyage dans des pays lointains. Dès que j’ai appris à lire et à écrire, j’ai compris intuitivement que c’est avec les mots que je pourrais voyager vraiment loin, plus loin que le bout du monde, dans le cœur des gens.

A l’université de Taïwan, j’ai été formé aux littératures européennes, celle anglaise en particulier. Cette formation m’a amené à apprendre le français et à envisager ultérieurement un séjour en France. Les jeunes Taïwanais étaient nombreux à partir pour prolonger leurs études et acquérir une expérience dans un pays étranger, la destination préférée étant les Etats-Unis. J’avais alors envie de découvrir la France et l’Europe, moins bien connues à Taïwan à l’époque.

Comment vous est venue l'idée de mettre en place une maison d'édition de livres jeunesse prenant pour base la culture chinoise ?

Après plusieurs années de travail dans un cabinet d’architecte à Paris, j’ai eu une occasion de collaborer avec une société de consultants et de réaliser de beaux livres sur l’architecture pour un éditeur basé en Chine. Cette expérience m’a permis d’imaginer une nouvelle façon de travailler qui mobiliserait mieux ma culture d’origine.

Avec mon meilleur ami Loïc Jacob, nous avons entrepris de construire un projet culturel autour du livre et de la culture chinoise. Des visites dans des salons du livre en Europe et en Chine nous ont convaincus de la pertinence d’une nouvelle proposition éditoriale pour les jeunes lecteurs en France. Nous invitons le public français à une expérience sensible de la Chine sans que les clichés soient un passage obligé. Mais plus généralement nous souhaitons accompagner le jeune public, par nos publications, dans la découverte de l’Autre comme une source de beauté et un chemin vers plus de liberté.

(cliquer ici pour lire l'intégralité de l'interview sur le site de Kochipan)

 

16/05/2011

France Culture a repéré "La Bête"...

Interview de Chun-Liang YEH (traducteur et éditeur de La Bête) sur France Culture.

Samedi 14 mai 2011, Aline PAILLER recevait Chun-Liang YEH dans son émission Jusqu'à la lune et retour.

Au menu de la rencontre, La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, éd. HongFei Cultures, mars 2011.

texte de Pei-Chun SHIH, illustrations de Géraldine ALIBEU, traduction de Chun-Liang YEH

06/05/2011

Un air de liberté : questions posées à l'auteur de l'Autre Bout du monde

 

kaohsiung.jpg

Quel est selon vous le thème central de ce livre ? 

C.L. Yeh : La liberté, et l’amour qui rend libre.

L'autre bout du monde, c’est l’histoire d’un petit garçon qui rend visite à sa grand-mère aux petits pieds (bandés) vivant sur une île de pêcheurs à Taïwan, il y a quelques décennies.

La grand-mère n’entre en scène qu’à la cinquième planche, mais c’est elle qui m’a inspiré le récit. Comme reflet de son époque, elle a reçu une éducation rudimentaire à la maison lorsqu’elle était jeune fille, pendant que les garçons allaient à l’école. Mais c’est aussi un personnage sensible et capable d’être touché par le « malheur » des autres. Ainsi, par le réconfort et l’amour qu’elle donnait à sa sœur cadette, elle l’a aidée à s’émanciper. Maintenant que son petit fils Langlang va entrer à l’école pour apprendre à lire et à écrire, elle lui offre un cadeau symbolique (avec la complicité de sa sœur cadette devenue voyageuse) : une paire de baskets. 

Diriez-vous que c’est un récit autobiographique ?

Cette histoire m’a permis de partager avec les lecteurs certains sentiments qui me sont chers, ceux qu’on éprouve lorsqu’on partage, donne et aime. Et aussi une aspiration à faire l’expérience du monde et à la liberté. Pour la créer, je me suis inspiré de quelques souvenirs de mon enfance passée au bord de la mer. Est-ce qu’on peut conclure pour autant que c’est un récit autobiographique ?

Ce qui m’importe, c’est de rendre la vie intérieure des personnages – leur aspiration, leur motivation, leurs envies, craintes et espoirs, à travers des situations concrètes et savoureuses. Ici, grand-mère a une vie, sa sœur cadette a la sienne, tout comme le garçon Langlang. A travers quelques instants choisis de la vie des personnages, le livre pourra aider les lecteurs à porter un nouveau regard sur leur propre existence. C’est cette création de sens qui m’intéresse, et non la publication de ma vie romancée.

C’est vrai que ma grand-mère avait les pieds bandés, mais je n’ai jamais reçu d’elle des baskets. Lorsque j’ai raconté l’histoire de L’Autre Bout du monde à ma mère, elle a beaucoup ri, et dit : « Ah, maintenant tu gagnes ta vie en dessinant le zizi du tigre ! » (idiome taïwanais pour dire « fabuler »).

 

image : le port de Kaohsiung, Taïwan.

 

05/05/2011

On aime "L'autre bout du monde"

0413-1-couv.jpgEn librairie depuis quelques semaines, « L’autre bout du monde » s’attire déjà bien des sympathies :

L’avis de Dominique Perrin, sur Li&Je, site de comptes-rendus critiques de littérature de jeunesse : « un joyau des éditions HongFei Cultures »

L’avis d’une libraire (Le Rat Conteur, Concarneau) dès le jour de la sortie du livre : « tout simplement magnifique ! »

L’avis du quotidien L’Est éclair, « Beaucoup de charme pour cette histoire »

L’avis de Choisir un livre : L’autre bout du monde classé  +++ó

L’avis de Morgan, une lectrice-chroniqueuse qui a les albums au cœur et le cœur sur la main : « une magnifique leçon de vie et de générosité entre les générations […] Un très bel album qui donne des ailes aux enfants. » publié sur le site De papier (de soie), d’encre (de Chine) 

Sans oublier la rencontre avec les lecteurs en librairies ou, comme ci-dessous, en salons : l'illustratrice Sophie ROZE en dédicace à Autun (avril 2011) et l'auteur Chun-Liang YEH en dédicace à Chauffry (mai 2011).

Sophie ROZE  Chun-Liang YEH

14/04/2011

La mer me dit...


0413-1-couv.jpgà découvrir en librairie depuis le 7 avril 2011

Chun-Liang Yeh / Sophie Roze, L'Autre Bout du Monde, coll. Belle Île Formosa, éd. HongFei Cultures, 2011.

13/04/2011

L’Océan lointain

yuanyang.jpgL’album L’Autre Bout du monde a vu le jour au printemps 2011. Nous en sommes heureux.

 

A l’origine du projet se trouve Loïc : nous discutions de tas de sujets pendant notre long trajet entre Paris et Mouans-Sartoux à l’automne 2009. Ma grand-mère s’est invitée à notre conversation. Après deux mois de gestation, l’histoire fut écrite en un temps assez court.

 

Loïc a aussi apporté sa pierre précieuse à l’une des touches finales de l’album. Nous travaillions avec l’illustratrice Sophie Roze sur l’image de la couverture. Comment suggérer avec subtilité que l’histoire ne se déroule pas sur la côte de Bretagne mais dans un pays lointain ? Loïc nous rappela alors que tous les bateaux ont un nom… et le bateau de Langlang aura un nom chinois sur la coque.

 

Dans l’une des pages intérieures, le bateau qui transporte Langlang chez sa grand-mère s’appelle 旗津号 Qi Jin Hao, Qi Jin étant le nom de l’île de pêcheurs où il se rend. Sur la couverture, fier dans ses toute nouvelles baskets reçues en cadeau, Langlang prend un bateau qui porte trois mots 遠洋号 Yuan Yang Hao en guise de son nom « L’Océan lointain ».

 

Et n’est-ce pas avec les mots qu’on voyage vraiment loin, plus loin que le bout du monde, dans le cœur des gens ?

 

(post rédigé par Chun-Liang) 

 

Image extraite de l’album L’Autre Bout du monde, illustré par Sophie Roze.