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08/09/2010

Paysages secrets

BL_EMP1.jpgComme étudiant à l'université, avec mon premier salaire de professeur de science physique à domicile, je me réjouissais à l'idée de m'offrir quelques beaux livres de géographie illustrée, dont un recueil des images des plus beaux sites du monde. N’a-t-on pas dit dans une chanson du groupe Boston : 

  

"It's what you can see that takes you there, your destination."

  

C'est ce que tu peux voir qui t'emmène là, à ta destination. 

     

Avant même que j'aie le temps de réaliser mes vœux (de beaux livres), un vendeur d'encyclopédies a réussi à me convaincre que 33 volumes de Britannica, c'était mieux. C'est ainsi que je me suis embarqué pour un voyage imaginaire plutôt par les mots que par les images.

   

Parmi mes lectures, depuis mon enfance, que ce soit en image ou en texte, les récits de voyage m'attirent plus que les autres genres. Ils me sont doux comme le chant de sirènes.

  

En comparaison, mon intérêt pour les biographies des hommes du passé ou du présent est très récent. Il s'est installé sans que je m'en aperçoive. Il est probable que l'étude des personnages dans les romans a aiguisé ma sensibilité aux mouvements des cœurs humains. Je suis amené, petit à petit, à lire les hommes et les femmes rencontrés dans la vie. Joies, douleurs, rêves et espoirs constituent un paysage intérieur des êtres humains, pas moins fascinant à explorer et à contempler que les sites extraordinaires montrés dans les guides touristiques.

   

De ces paysages secrets, j'en ai vu de très beaux. J'en suis heureux.

   

 

 

image extraite de l'album Les Deux Paysages de l'empereur, illu. Wang Yi, en librairie le 28 octobre 2010.

01/09/2010

Drôles de maris

image.jpg« Il se trouve que dans une association de "développement personnel", les membres sont toutes des femmes mariées. Selon le programme du jour, elles devront demander à leur mari les six défauts les plus graves qu’elles doivent corriger chez elles-mêmes.

 

Une semaine plus tard, elles se réunissent de nouveau et commencent à énoncer les reproches récoltés auprès de leur mari : l’un trouve que son épouse ne fait pas assez la vaisselle, l’autre pense que la sienne devrait préparer plus souvent le petit déjeuner… Il y en a ainsi de toutes sortes.

 

Seule une de ces femmes sourit en silence. En effet, son mari lui a affirmé qu’il l’aime telle qu’elle est. Mieux, il lui a offert six roses en signe de son amour.

 

Inutile de dire combien les autres femmes l’envient. Toutes soutiennent que si leur mari était aussi attentionné, elles s’empresseraient de corriger TOUS leurs défauts. »

 

Image : couverture de « L’influence fait gagner » (Commonwealth Publishing, Taipei 2003) par HEI Youlong, d’où est extraite l’anecdote.