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23/11/2008

HongFei à Montreuil

agenda.jpgVenez nombreux au 24e salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis à Montreuil. HongFei Cultures vous accueillira sur le stand C30. Au menu :

 

- dédicaces des illustrateurs/illustratrices et artistes qui ont rejoint HongFei Cultures dans l'aventure  »consultez le programme

- carte blanche : forum sur l’offre éditoriale « interculturelle » de HongFei Cultures, avec M. Signoretti (bibliothécaire), Mme Dos Santos (libraire), Mélusine THIRY (illustratrice), Loïc JACOB (éditeur) et Chun-Liang YEH (éditeur, auteur, traducteur)  »consultez le programme

 

Mûres mûres est sélectionné pour le parcours « PETITES FROUSSES ». Raison de plus !

  

 

Dates : du mercredi 26 nov. au 1er déc. 2008

Heures : 9h à 18h ou 22h selon les jours

Lieu : Halle Marcel Dufriche, 128 rue de Paris, Montreuil

Accès : Métro ligne 9, station Robespierre, sortie no2 rue Barbès, puis suivre le fléchage

 

Entrée gratuite pour les petits !

   

Montreuil2008Affiche.jpg«cliquez sur l'image pour visiter le site du salon

 

22/11/2008

Autour des journées du livre jeunesse d’Aubagne

poster-Aubagne.gifHabitué à prendre les transports en commun dans la région parisienne, je n’avais pas compris pourquoi l’organisateur prévoyait de nous accueillir à la gare Saint-Charles de Marseille au lieu de la gare d’Aubagne. Il ne m’a pas fallu grande chose pour en comprendre la raison : le TGV au départ de Paris est parti avec 50 minutes de retard, avec changement de rames (avant le départ ; cela peut être considéré comme une chance.) Soyons raisonnables : réussir une correspondance en arrivant à Marseille relève d’une gageure.

 

Ce retard finalement sans conséquence fut suivi de trois jours et demi de vie intense autour du salon. Nous nous sommes très vite sentis bien à l’aise avec Mme Véronique Paris (l’organisatrice et responsable de la médiathèque Marcel Pagnol d’Aubagne), Mme Roche (libraire de L’Etoile bleue) ainsi qu’avec Laurianne (étudiante-stagiaire de l’IUT d’Aix-en-Provence) et Maya (animatrice d’ateliers et de forums de qualité). A la différence des salons auxquels nous sommes habitués jusqu’ici, celui d’Aubagne propose un encadrement et une répartition de rôles qui permettent aux éditeurs que nous sommes de ne pas rester cloués sur notre stand, mais de papillonner entre les ateliers, conférences, expositions et interviews. Merci à vous pour cette respiration si agréable et nécessaire pour l’exercice de notre métier.

 

Loïc et moi avons assisté à un atelier avec un titre en forme de question posée aux trois éditeurs intervenants (Didier Jeunesse, Rue du Monde, Sarbacane) : « Quels sont vos critères pour décider de la parution d’un album ? » J’ai eu le plaisir de partager ces moments stimulants avec Maryse (allia Ezra) et Joël, et vous renvoie sur le site de Karibencyla tenu par Joël pour un compte rendu de la teneur des propos. 

Notre retour à Paris, dimanche soir, a coïncidé avec la fin des votes pour le quatrième concours « La lune et les étoiles » organisé par Morgan sur son blog « De papier (de soie), d’encre (de Chine) et de couleurs (si nuancées) ». L’album publié et recommandé par HongFei Cultures, Marée d’amour dans la nuit l’a remporté avec beaucoup (!) de voix. Merci à tous ceux qui y ont participé activement. Je passe relativement peu de temps sur l’internet pour y glaner des actualités, et ne connaissait pas trop les tenant et aboutissant du concours. Maintenant je crois voir mieux : grâce à lui, beaucoup de personnes autour de nous sont sensibilisées à la production foisonnante des albums illustrés pour enfants, tandis que j’ai (re)découvert le blog de Morgan, riche et délicieux.

»article sur HongFei Cultures paru dans La Provence le 15 novembre 2008

13/11/2008

Un coup de pouce pour HongFei Cultures

SitePapierdeSoie.jpgMarée d’amour dans la nuit (histoire tendre de XU Dishan illustrée par Mélusine THIRY, HongFei Cultures 2008), a été sélectionné avec neuf autres livres dans le cadre du 4e concours-sondage organisé par Morgan sur son site (www.papier-de-soie.com). Le thème : « La lune et les étoiles ».  

 

L’album élu fera l’objet d’un article et une interview est prévue avec son auteur/illustrateur.
Le concours est ouvert du 9 au 16 novembre minuit.

 

»voter

»voir la fiche descriptive de Marée d'amour dans la nuit

 

Résumé de l’album : La lune, belle et brillante, franchit le haut du mur de la famille Ji. Elle sourit à l’enfant Bao-Huang et fait souffrir son père. Car avec la lune, c’est une marée d’amour qui afflue et submerge l’homme : cela fait cent jours que sa bien-aimée les a quittés.

 

Belle découverte à tous.

09/11/2008

L’importance de vivre [1]

Au fil des rencontres avec des lecteurs attentionnés, plusieurs questions reviennent régulièrement sur les textes chinois sélectionnés et publiés par HongFei Cultures sous forme d’albums illustrés. Ces textes évoquent des sujets qui nous concernent tous, d’où leur qualité universelle, mais ils ne le font pas toujours de la « manière » dont nous avons l’habitude ici en France, d'où leur singularité.

 

Dans un langage simple et savoureux, ces textes nous parlent de la sagesse, de l’amour, et de l’importance de vivre. Et comme pour les Chinois, le trépas fait partie du processus de la vie, il arrive que ces textes abordent aussi cette énigme, tout en poésie.

 

Ce rapport particulier au monde et à la vie est une part précieuse et essentielle de la culture chinoise. Il n’est pas aussi visible qu’une peinture chinoise qu’on reconnaît du premier coup d’œil, par ses traits de pinceau ou ses couleurs d’encre.

 

Mais il n’en est pas moins réel et constitue une clé indispensable pour votre approche d'un Chinois.

 

Avant d’avancer plus en détail sur ce sujet, je me permets de vous inviter à découvrir un texte de LIN Yutang (1895-1976), l’un des écrivains et universitaires les plus éclairants de la Chine moderne :

 

 

LIN-Yutang.jpgSelon la théorie du flux de la vie, appliquée au système familiale, l’immortalité devient presque visible et tangible. Tout grand-père voyant son petit-fils se rendre en classe avec le sac au dos, sent qu’il revit réellement dans l’enfant et, quand il lui prend sa main ou lui pince la joue, il sait que c’est la chair de sa chair et le sang de son sang. Sa propre vie n’est qu’une section de l’arbre familial, ou du grand courant qui ne s’arrête jamais, et c’est pourquoi il est heureux de mourir. Le plus grand souci des parents chinois est de voir, avant leur mort, leurs fils et leurs filles convenablement mariés ; c’est un souci encore plus important que celui du lieu de leur propre tombe, ou du choix d’un bon cercueil. Car ils ne peuvent se représenter le genre de vie que leurs enfants auront tant qu’ils n’auront pas vu de leurs propres yeux leurs femmes et leurs maris, et si les belles-filles et les beaux-fils semblent bien, ils sont prêts « à fermer les yeux sans regrets » sur leur lit de mort. 

 

(L’importance de vivre, LIN Yutang, Picquier 2007, p. 254) 

version anglaise 1937, John Day Company, Inc.

version française 1948, éd. Buchet/Chastel

version française 2007, éd. Philippe Picquier

06/11/2008

Réflexions d’un voyageur en Angleterre

poundbury3.jpeg

Récemment, la lecture d’un article de journal m’a donné envie de partager certaines réflexions, qui peuvent intéresser tout lecteur attentif et pas uniquement les spécialistes de l’urbanisme.

 

Il s’agit de l’article intitulé « Le prince Charles veut exporter son modèle d'urbanisme "à l'ancienne" » paru dans Le Monde du 26 octobre 2008. Un séjour de deux ans à Oxford m’a rendu sensible aux reportages sur l’Angleterre, d’autant plus qu’en France où je vis, les gens n’affichent pas l’amour qu’ils portent pour leurs voisins d’Outre-Manche.

 

Ce qui arrive souvent à une chose mal connue, c’est qu’elle soit adorée ou détestée pour de mauvaises raisons. C’est visiblement le cas du mouvement de renaissance urbaine animé par le Prince Charles, incarné dans la réalisation de Poundbury dans un coin paisible au sud-ouest du pays. En terme de morphologie urbaine, Poundbury n’est pas une ville proprement dite mais ressemble plutôt à un nouveau quartier d’une ville existante (Dorchester).

 

D’aucuns critiquent cet urbanisme de façade et dénoncent la « nostalgie » déconnectée de notre époque. D’autres admirent l’ambiance du « village urbain » presque magique de ce lieu : oui, c’est du faux-semblant mais c’est tellement bien fait ! Et pour un esprit pragmatique qui prévaut en Angleterre, l’effet supposé bénéfique du projet sur les relations sociales peut tout justifier. 

 

J’ai eu l’occasion de passer quelques moments à Poundbury en 2004, un carnet de croquis à la main. A tant me voir dessiner, une habitante s’est mise à bavarder avec moi, s’excusant de ne pas avoir le temps de m'offrir un afternoon tea. Un endroit charmant qui inspire l’hospitalité, non ?

 

Quatre ans après, je vous livre le souvenir que cette visite m’a laissé : là-bas, tout est impeccablement dessiné, mais rien n’est « mesuré ». Je le dis avec un peu de regret.

 

Je me perds à Poundbury qui n’est pourtant pas très étendu. Des bâtiments plus ou moins grands, installés à différents endroits de la « ville », sont censés jouer le rôle de repères, et aider les gens à s’y orienter, se l’approprier. Toutefois, quand ces grands bâtiments sortent de son champ de vision, un flâneur ne sait plus s’il est proche ou loin du centre.

 

A l’opposé, dans une ville anglaise moins « artificiellement constituée », le flâneur le sait d’instinct : quand on est loin d’une high street (grande rue), les maisons sont plus espacées. Quand les maisons se resserrent, c’est qu’on se rapproche d’un centre. Voilà la « mesure » vivante résultant d’un jeu collectif de l’économie urbaine, une mesure non dessinée qui faisait défaut à Poundbury.

 

L’urbanisme de Poundbury constitue-t-il un modèle à généraliser et exporter ? Toujours est-il que le cadre très agréable de Poundbury a créé un effet non voulu : parmi ses habitants on compte plusieurs personnalités prestigieuses proches de la Cour royale. Le prix d’immobilier y est devenu inabordable pour le commun des mortels.

 

Moralité : derrière un article de journal, il peut y avoir toute une histoire à découvrir et à raconter (comme derrière chaque album de HongFei Cultures).

 

 

Source de l’image : Erling Okkenhaug

Pour plus d’images : cliquer ici 

 

 

04/11/2008

HongFei Cultures à Aubagne, la 15e éd. des Journées du Livre de Jeunesse

agenda.jpgdu jeudi 13 novembre 2008

au dimanche 16 novembre 2008

à Aubagne – Centre de congrès Agora – avenue des Paluds | rens. au 04 42 18 08 08

Les « Journées du Livre Jeunesse d’Aubagne » invitent à découvrir les éditions HongFei Cultures sur leur stand mais aussi à l’occasion d’un forum le samedi 15 ou le dimanche 16 novembre.

Vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16, retrouvez Chun-Liang YEH pour une rencontre-dédicace autour de l’album « Pi, Po, Pierrot » dont il a écrit le texte (HongFei Cultures, sept. 2008).

Samedi 15 novembre, retrouvez Delphine BODET pour une journée de rencontre-dédicace autour de l’album « Mémé Xiao goûte à la vie » qu’elle a illustré (HongFei Cultures, avril 2008).

Nous vous accueillerons avec plaisir pendant ces quatre jours.

 

« Les Journées du Livre de Jeunesse d’Aubagne sont une invitation à rencontrer le talent des auteurs et des illustrateurs, le travail audacieux des éditeurs, des plus connus aux nouveaux venus, et leurs livres. Un rendez-vous haut en couleurs pour ouvrir toutes les portes qui mènent vers la liberté ! »

 

Consulter le programme des Journées du Livre Jeunesse ici

Télécharger le programme détaillé (format .pdf) ici

Le blog du salon ici

Les informations pratiques ici