26/06/2016
De Shanghai à Marseille, de 1916 à 2016.
Lors de la rencontre autour de l’album Te souviens-tu de Wei ? à la librairie Le Phénix à Paris hier, Joel Franz Rosell a posé une question à l’auteure Gwenaëlle Abolivier sur le rapport entre l'écriture d’un reporter et celle d’un écrivain créateur de fiction. Il se trouve que la question se pose également pour l’illustration, une question que n’ignore pas Zaü qui avait passé des années à dessiner la vie des gens telle qu’il la découvrait en Afrique.
Dans les pages du livre, deux passages sautent aux yeux comme une réponse éloquente à cette question. La première, « Combien de jour / combien de nuit / a-t-il comptés depuis Shanghai ». Sur fond de la ville chinoise en 1916, le jeune homme solitaire, vu de dos, part avec un balluchon. L'illustrateur Zaü n'aurait pas pu dessiner cette scène sans en avoir été témoin, en empathie avec la mère de Wei qui regardait son garçon s'éloigner.
Deux planches et dix milles kilomètres plus loin, la vue de la cité phocéenne depuis le pont du navire. L'auteure écrit : « Te souviens-tu de Wei / avant qu’il ne débarque à Marseille / les yeux perdus au fond de la mer / pour y puiser le regard de sa mère / restée de l’autre côté de la Terre / au pays du Livre des merveilles ». Sur la page en face, une photo de la mère qui contemple son fils. De la même manière, l’illustrateur Zaü fut témoin de cet instant, en empathie avec le jeune Wei qui essuyait ses larmes en cachette.
Merci à Gwenaëlle d’avoir créé ce beau texte qui a inspiré Zaü, celui qui montre sans le dire.
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24/09/2014
"Ce n'est pas très compliqué" de Samuel Ribeyron
Demain, jeudi 25 septembre, paraîtra en librairie le nouveau livre de Samuel Ribeyron, Ce n’est pas très compliqué.
Samuel Ribeyron nous a fait le plaisir et l’honneur de l’accompagner dans son travail vers une publication de son projet et les éditions HongFei Cultures lui en sont reconnaissantes.
Entre Samuel et HongFei, c’est une histoire qui dure. En 2007, il fut le premier illustrateur engagé à nos côtés pour travailler sur Yllavu, le texte d’un moine bouddhiste de Taiwan, Gambhiro Bhikkhu. Un an plus tard, il accompagnait le premier texte de Chun-Liang Yeh, le conte Pi, Po, Pierrot, de ses magnifiques illustrations et offrait à ce livre une visibilité qui l’a placé depuis parmi les meilleures ventes de notre catalogue. En 2010, nous publions pour la première fois un livre entièrement signé par Samuel, texte et images, une petite histoire sucrée d'amitié amoureuse, Salade de fruits.
Avec Ce n’est pas très compliqué, Samuel offre au lecteur un grand livre (25x34cm), un livre précieux (imprimé sur un papier Munken), un TRÉS BEAU LIVRE où la qualité de l’histoire le dispute à l’intelligence de la narration.
résumé - Un garçon aime beaucoup Louise, sa voisine. Ensemble, ils partagent le plaisir de dessiner à la craie des arbres par terre dans leur petite rue. Un jour, Louise demande à son ami ce qu’il a dans la tête. Comme il ne sait pas quoi répondre, il décide d’aller y voir. Ce n’est pas très compliqué… Là, il découvre une forêt silencieuse, une autre secrète, puis une timide, etc. Dans un coin, il y a même la forêt de leur rue. Pendant ce temps, la vie réelle fait son œuvre et Louise déménage. Ici, pas de larmes. Serait-ce que ce garçon n’a pas de cœur ? Ce n’est pas très compliqué… il suffit d’aller y voir pour découvrir son univers intime où Louise continue de rêver et de dessiner.
A travers cette histoire, Samuel donne à voir les vérités intérieures d’une enfance, où le bonheur du présent et la force de l’imaginaire réconfortent un cœur qui connaît son premier chagrin, celui de la séparation. Mais ici, aucune tristesse. Le héros, doté d’un imaginaire riche, transforme l’absence en terreau fertile d’où jaillissent la douceur du souvenir et la création.
La grande force de ce livre qui approche en toute simplicité l’intimité de l’être, ici un enfant, tient notamment dans la forme narrative originale que lui donne son auteur : à mesure qu’on avance dans le récit, le texte – court, simple et évocateur – cède, aux dernières pages du livre, toute la place à une illustration puissante et touchante qui invite l’enfant-lecteur à trouver ses propres mots pour dire l’émotion qui sera la sienne.
Au-delà, Samuel a un talent rare : il sait rendre palpable la subtile fluidité du passage permanent entre le réel et l’imaginaire qui caractérise l’enfance. Cela, grâce à un texte tantôt narratif, tantôt contemplatif, et à une illustration oscillant entre une figuration minimale de l'existant (un encadrement de fenêtre ou un miroir) sobrement mise en page, et la puissance féconde de l'imaginaire (les forêts traversées) éclatant en doubles-pages.
Avec Samuel, faire un livre, c’est une chose sérieuse et c’est une affaire de cœur. Cela nous convient.
Bonne lecture à tous.
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pour prolonger votre lecture :
- interview de Samuel Ribeyron dans CuiCui ! (sept. 2014), la gazette des éditions HongFei
- interview de Samuel Ribeyron sur le Blog La Mare aux mots (fév. 2013)
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05/05/2014
Chine, scènes de la vie quotidienne
Nicolas Jolivot, peintre-voyageur, s’est rendu par huit fois en Chine pour des séjours de plusieurs semaines qu’il passe en parcourant des contrées souvent reculées ou de grandes villes surpeuplées. Son dernier séjour, tout récent, l’a conduit dans le Xinjiang, région où vivent les Ouïghours et actuellement travaillée par de fortes tensions. Pendant ce temps, alors même que Nicolas était injoignable, nous mettions la dernière main à la publication de Chine, scènes de la vie quotidienne, son nouveau livre à paraître le 9 mai aux éditions HongFei Cultures.
Au cours de chacun de ces voyages, Nicolas réalise des carnets magnifiques qu’il expose régulièrement, notamment au Rendez-vous annuels du Carnet de voyage de Clermont-Ferrand. Créés sur des supports et avec des matériaux trouvés sur place, ces carnets sont difficilement reproductibles. En faire un livre, pour leur auteur, c’est renoncer aux textures, trancher et retrancher, éteindre une certaine vigueur du voyage et des gestes de carnettiste, entrer dans une forme de récit distancié, fondre une aventure dans un autre écoulement du temps que celui de sa réalisation.
Nicolas a relevé le défi et réalise avec talent un beau livre de voyage tout public qui, à sa mesure, donne le sentiment d’une expérience immédiate et rend tout l’esprit de ses carnets. Ce livre d’impressions d’un peintre voyageur, on le feuillette comme on parcourt les rues habitées d’une ville exubérante. Page après page, s’y dévoile une Chine des immensités et de la démesure où s’abritent des vies vécues à hauteur d’hommes.
Au fil d’une route personnelle, l’auteur trace textes et dessins. La force des premiers est à la mesure de la rieuse expressivité des seconds dont les qualités artistiques servent merveilleusement une grande richesse d’informations autant que la sensation du témoignage.
À l’heure où l’on s’attache à connaître et comprendre mieux ce pays-continent, cette puissance mondiale fascinante et inquiétante, Nicolas est parti résolument à la découverte du quotidien de ses habitants. De retour dans son atelier, il a organisé son regard et choisi de partager cette expérience sensible de la Chine selon quelques angles de vue. « Voyager », « manger », « dans la rue », « un peu d’oisiveté », et… « pour la vie ».
Sans concession et sans jugement, d’un trait vif et teinté d’humour, il a saisi l’inattendu, le tumulte et le merveilleux d’une société où la modernité trouve à s’inscrire dans la tradition. A la lecture de son livre, on goûte avec délice le portrait à multiples facettes d’une Chine diverse. Gageons que, et ce n’est pas le moindre mérite de l’ouvrage, les Chinois pourraient se reconnaître dans le regard sémillant qu’un peintre français jette sur eux.
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Extrait : « À sept reprises je suis allé en Chine, essayant d’abandonner tout préjugé pour vérifier qu’en dehors des séismes récurrents, des catastrophes industrielles […] relayés par notre actualité occidentale, se déroule du matin au soir en tous lieux le quotidien banal et parfois merveilleux des habitants, fait de gestes répétés, de rencontres habituelles, de petites peines et de joies douces, de traditions respectées ou bousculées par les temps modernes. J’ai découvert des quartiers paisibles dans des villes folles, des villages en effervescence dans des paysages splendides et l’infinité de minuscules activités tenues par des gens simples qui, comme dans le reste du monde mais en l’exprimant différemment, sourient, râlent, mangent, font du bruit, s’agitent, s’amusent, s’inquiètent, et essaient de s’en sortir pour donner une chance à leurs enfants. »
A noter : à la fin du livre, une carte expressive du pays et un lexique de quelques mots couramment croisés par les voyageurs en Chine accompagneront la flânerie du lecteur.
A visiter : le BLOG de Nicolas Jolivot
A lire : Le Calligraphe, un texte de Chun-Liang Yeh illustré par Nicolas Jolivot (HongFei, 2013).
A ne pas manquer : Nicolas Jolivot a fait l'objet d'une interview récemment publiée dans le n°23 de la revue de l'Institut Confucius (n°23, mars 2014). Cliquez ici ou sur la couverture à gauche pour lire l'article.
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14/03/2014
Quand Papa n’est pas attentif…
Un bel instant poétique et drôle à la fois, illustré par Sophie ROZE. EN LIBRAIRIE depuis le 20 février, Papa, regarde ! aux éditions HongFei Cultures.
Dans Papa, regarde ! Hui-Ying CHIU met en mots un joli moment du quotidien entre un papa et son petit. Leur lien, inaltérable, connaît un couac. Rien de grave… juste un léger décalage entre le regard d’un enfant et la logique de l’adulte.
Dans la maison, Papa ours lit son journal. Par la fenêtre, Petit ours regarde les fleurs violettes sur un mur. L'un réfléchit, l'autre voit... Petit ours voudrait que Papa regarde aussi mais celui-ci est tout à sa lecture. Et quand le fiston est fasciné par les fleurs qui s’envolent, Papa se contente de grommeler que les fleurs ne volent pas, elles tombent. Pourtant, Petit ours les voit bien… les voilà même qui rentrent dans la maison ! Papa ours lève enfin la tête, une libellule violette est au bout de son nez. Regardant par la fenêtre, il se demande depuis quand une nuée de libellules s’est posée sur le mur. Le premier lien de socialisation est souvent celui qu’un enfant construit avec ses parents. Ce lien-là n’a rien de comparable en qualité à beaucoup des autres qui se créeront ensuite. Initial, il est déterminant. Mais il n’est pas sans connaître quelques maladresses. C’est que parfois les parents, sans désamour mais machinalement, et parce qu’ils ont perdu la fraîcheur de leur enfance, se montrent insensibles aux mystères du monde qui restent à découvrir par les petits. Où l’on risque de perdre l’occasion d’un émerveillement commun !
C’est ce lien entre le papa et son petit, un lien perfectible… mais indépassable, que l’auteure évoque à merveille dans cet épisode léger de la vie. Sophie ROZE sert admirablement le texte grâce à une illustration charmante réalisée au papier découpé photographié sur table lumineuse. Elle suggère, par d’infimes et subtils détails, le caractère indéfectible du lien entre les deux héros, en même temps qu’elle met en valeur l’entremêlement du réel et de l’imaginaire chez l’enfant. Sa dernière image, attendrissante, en dit long sur la confiance placée dans les grands qui sauront s’abandonner, pour un instant, à un regard poétique sur le monde.
cliquez sur les images pour agrandir
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Papa, regarde ! est le premier texte de Hui-Ying CHIU traduit en français.
Sophie Roze a précédemment illustré deux autres livres aux éditions HongFei Cultures : Mais où est donc le lapin ? (2010) et L'Autre bout du Monde (2011). A son travail de papier découpé et collé, elle ajoute ici une mise en lumière de ces images.
Le BLOG de Sophie Roze.
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06/02/2014
Un Samouraï et 3 mouches chez HongFei
Voici le premier album de l’année publié aux éditions HongFei Cultures, Le Samouraï et les 3 mouches.
En librairie, dès le 6 février 2014.
Après Dragons de poussière et Turandot, princesse de Chine, Thierry DEDIEU poursuit son compagnonnage avec HongFei.
Dans cette histoire, l’auteur s’amuse de l’appétit malavisé de trois brigands pour le katana (sabre) d’un samouraï. Pauvre Samouraï. Lui qui était entré dans cette auberge pour trouver un peu de repos et le réconfort d’une soupe de fèves, le voilà confronté tour à tour au premier, puis au deuxième et enfin au troisième brigand, chacun vitupérant et menaçant ! On imagine fort bien que le guerrier ne se laissera pas dépouiller. Et on suppose que la bataille sera rude.
On a raison mais le choix des armes fait tout le charme d'une telle bataille... Et c'est à découvrir dans le livre.
Et les mouches ? nous dira-t-on… Qu’est-ce qu’elles viennent faire ici ? Elles passaient. Mauvais endroit, mauvais moment !
TROIS MOUCHES ONT PÉRI
C’EST LE PRIX DE LA PAIX
UN THÉ ? S’IL VOUS PLAÎT
À qui connaît sa force, point n’est besoin d’en faire usage ! C’est là toute la qualité du héros en Asie. Et c’est le message de cette fable inspirée à Thierry DEDIEU par une légende japonaise (celle du fameux samouraï Musashi) qu’il raconte en 14 haïkus libres aussi vifs et précis qu’une lame de katana peut être rapide et tranchante.
Quant à l’illustration, elle est, comme à l’habitude chez cet artiste, économe et efficace, bref puissante. Réalisée dans un esprit BD, systématiquement composée en double pages, séquencée selon un « dispositif cinégraphique », elles plongent le lecteur dans l’atmosphère tamisée d’un Extrême Orient imaginaire où, dans la chaleur de la nuit, se succèdent ou se superposent, dans des effets de rupture ou de répétition, des situations, des portraits, des moments.
D’une belle simplicité, de celle d’où il ressort toujours qu’une profondeur est à trouver, cet album est à savourer dès 5 ans, par tous les brigands comme par les samouraïs les plus grands !
Bonne lecture.
autres titres de Thierry Dedieu déjà parus chez HongFei
Le Samouraï et les 3 mouches est en librairie dès jeudi 6 février.
Le SITE de HongFei
la PAGE du SAMOURAÏ ET LES 3 MOUCHES
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25/09/2013
Miroir, mon bon miroir, dis-moi quel homme je peux être…
Les hommes sont ainsi faits qu’ils sont perfectibles, conscients de leur condition, et prompts à se proposer des occasions ou des outils de perfectionnement. Le miroir est de ceux-là, tout comme le conte.
Avec La Langue des oiseaux (à paraître le 03 octobre 2013), les éditions HongFei Cultures vous proposent de partir à la découverte de quatre contes qui sont autant de miroirs tendus aux hommes par des auteurs malicieux ou des esprits éclairés, pour les inviter à se corriger ou, de manière préventive, leur éviter d’emprunter une voie mauvaise. Ici, nulle question de jugement ; on n’apprend pas à ses dépens. Enfin, pas toujours !
Ce livre est le premier recueil de contes que les éditions HongFei Cultures publient. Jusque-là, lorsque nous publiions un conte, il était offert pour lui-même, sous forme d’album, en particulier dans notre collection « Contes de Chine » où l’on trouve Yexian et le soulier d’or ou L’Auberge des ânes (et bientôt un nouveau titre dont nous vous dirons plus très vite : Grand’Tante Tigre). Avec quelques textes que nous avions en main, il nous a paru intéressant de travailler autrement. Parfois moins longs qu’habituellement, ou d’une nature se prêtant moins à un traitement en album classique, ces textes avaient pourtant une telle valeur que nous étions désireux de les faire passer.
L’idée du recueil était la bonne à condition qu’il ne devienne pas un simple assemblage de textes sans autre point commun que leur origine culturelle. Aussi avons-nous souhaité limiter le nombre de contes à réunir et tâché de les inscrire dans un ensemble qui les dépasse sans les diluer. De fait, de la réunion de ces quatre textes issus de la tradition littéraire chinoise et puisés au fil de nos lectures de recueils du Ve, XIe ou XVIIIe siècles ou, pour l’un d’eux, reçu d’un ami poète qui en ignore l’origine précise, résulte une cinquième œuvre, composée de tout cela, à la fréquentation de laquelle nous espérons que les jeunes lecteurs en France tireront plaisir.
Le texte de cette œuvre nous est proposé par Chun-Liang Yeh qui inscrit son écriture concise et concrète dans la filiation du langage subtil des classiques chinois à la source desquels il puise et où la sobriété de la langue le dispute au raffinement du propos.
À l’époque dite « des Printemps et Automnes », en Chine, vivait un jeune homme pauvre répondant au nom de Chang. C’était un disciple de Confucius, et il possédait un don très particulier : il comprenait la langue des oiseaux. Lorsque Chang était fatigué de ses études, il se divertissait en écoutant la conversation des oiseaux réunis dans la cour de la maison de son maître. Absorbé par ce qu’il entendait, il en oubliait la présence de ses camarades et devenait l’objet de leur raillerie. Il avait beau dire qu’il comprenait les oiseaux, personne ne le croyait.
Ainsi commence celui des quatre contes réunis ici et qui donne son titre au recueil, La Langue des oiseaux. Ailleurs, ce sont une fourmi reconnaissante, un cerf loyal ou encore un loup malin qui feront grandir en sagesse les hommes qui les rencontrent et les écoutent. Car voilà bien le thème que la réunion de ces quatre contes fait apparaître : « l’Homme grandit en sagesse lorsqu’il sait écouter ».
Le recueil est illustré par Clémence Pollet qui signait déjà, il y a un an, la très belle et singulière illustration de L’Auberge des ânes. Tel le héros d’un conte chinois qui se met à l’écoute, Clémence accepte de laisser résonner en elle, dans son travail sensible de création, une langue qui lui est parfois étrangère mais dont elle perçoit la saveur et la richesse des intonations qu’elle transforme en autant de traits, de couleurs et finalement d’images. Du sens, elle ne perd rien et montre tout. Comment ne pas voir dans le superbe tête-à-tête de la couverture tout ce que nous avons évoqué plus haut : le miroir, l’écoute, la métamorphose qui s’opère chez l’homme attentif ?
Des images de Clémence, si simplement justes, de son choix de couleurs, si subtilement troublant, de sa peinture franche en aplat et de ses traits vifs et précis si paradoxalement apparentés, on aimerait parler longtemps. Le mieux sera d’abord de les découvrir.
En plus des illustrations à proprement parler, on admirera aussi les lettrines ouvrant chacun des contes qui sont également une création originale de Clémence Pollet.
Nous espérons que les jeunes lecteurs, et tous ceux qui voudront bien les accompagner, entreront dans ce livre comme on pénètre, de pièce en pièce, dans un palais plein de trésors.
Nous leur souhaitons par avance une heureuse lecture.
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La Langue des oiseaux, Chun-Liang YEH, Clémence POLLET, éd. HongFei Cultures, en librairie le 03 octobre 2013.
Dès 8/9 ans. Prix 12,50€. ISBN 978-2-35558-068-0
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Pour en voir plus, cliquez ICI.
Le SITE de Clémence Pollet
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08/09/2013
Pierre Cornuel vise les étoiles...
Dans moins de vingt jours, paraîtra aux éditions HongFei Cultures une création originale de Pierre CORNUEL auteur et illustrateur, Éclats de Lune.
HongFei Cultures publie essentiellement des textes d’auteurs chinois que nous faisons illustrer en France. Cette ligne singulière aboutit à ce qu’une majorité des projets publiés sont initiés par la maison d’éditions elle-même. Toutefois, il nous arrive régulièrement, depuis 2009, d’accueillir des projets personnels, parfois sans lien avec la Chine mais qui trouvent leur place au sein de notre catalogue en invitant les jeunes lecteurs à élargir leur horizon à travers les thèmes du voyage, de l’intérêt pour l’inconnu et de la relation à l’autre.
C’est dans ce cadre éditorial que s’inscrit la publication d'Éclats de Lune où l’on trouvera ces trois thèmes réunis pour une aventure à nulle autre pareille. Ceux, nombreux, qui connaissent Pierre CORNUEL, savent les talents de ce peintre raconteur d’histoires aux enfants qui compte plus de soixante titres à son actif !
Raconteur d’histoires, Pierre l’est absolument. Après quoi il met son talent à les écrire parfois, et en tous les cas à les illustrer. Pour nous présenter son projet, et conformément à son tempérament, Pierre a commencé par nous raconter une histoire, avec vivacité, humour et maints bruits d’animaux. Ce jour-là, nous avons ri, beaucoup apprécié le ton et aimé le propos. Il avait également déjà bien avancé sur l’image, séduisante à beaucoup d’égards.
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Quatrième de couverture :
Cette fois, la voilà, la lune tant attendue ! C’est le moment pour Kun-Yi de lancer l’aventure. Il part chercher le renard, la belette, le loup, le cochon, la chèvre, le cheval et le coq. Tous se font un peu prier mais répondent à l’appel du jeune garçon. Au fait, pour quel projet ?
L’histoire d’une œuvre commune où chacun se réalise… avec bonheur !
Extrait :
Kun-Yi fait le compte. « Voyons… un cochon, un loup, une belette, un renard… il manque encore… Ah ! bien sûr ! Allons vite à la ferme des Trois Ormeaux. » Les cinq compères arrivent aux Trois ormeaux où ils trouvent la chèvre. « Mêêê quel genre de projet ? s’informe la chèvre. – Le genre dont tu fais partie et qui demande aussi l’aide du cheval. Viens avec nous, allons le réveiller. »
Inutile de réveiller le cheval, qui ne dort pas. « Hiii ! fait-il voyant tous nos amis marcher dans son assiette. Où allez-vous ainsi ? – Cheval ! On a besoin de toi ! – À quel sujet ? – Au sujet de notre projet ! – Mais enfin, quel projet ? interrogent les animaux qui n’en peuvent plus de curiosité. – Un magnifique projet que je vais bientôt vous dévoiler… mais qui nécessite pour finir le soutien du coq. »
* * *
Du projet de Kun-Yi et de sa réalisation en compagnie des animaux, nous ne dévoilerons rien de plus ici. Mais qu’on se le dise, il y a dans cette histoire de l’aventure, de l’amitié, de la confiance, des poils et des plumes, une petite douleur aux derrières, des pinceaux, un phénix, un grand voyage dans la nuit, une lune brillante, une chute vertigineuse, beaucoup de rire et même du bonheur, de la création et des… Éclats de Lune !
Tout cela fait déjà beaucoup et rendrait heureux plus d’un jeune lecteur. Mais Pierre est ainsi fait qu’il a les idées – et les images – qui se déploient. C’est là que lui vint le désir d’un livre aussi long qu’il serait beau. Travaillant aux pinceaux chinois, sans crayonnés, sur papier aubier de santal, l’artiste créa un leporello, un livre accordéon, à lire comme tous les livres ou à déployer en fresque sur 10 mètres de long.
En 2010, Pierre CORNUEL a illustré Chu Ta et Ta’o. Le peintre et l’oiseau (Grasset), un livre remarqué pour la qualité du travail de création de l’artiste. Éclats de Lune est de la même veine exceptionnelle. Réalisé à l’aide des outils de la peinture traditionnelle chinoise et dans l’esprit improvisé des peintres de ces contrées des siècles passés, l’image, laissée libre de tout texte (placé dessous, en bandeau), est une œuvre d’art. Quant à l’histoire, elle est aussi un hommage aux pinceaux chinois et à la diversité de leurs caractères. Aussi, pour prolonger le souhait de l’artiste, et avec sa complicité, deux pages documentaires placées en fin de livre évoquent l’art et les caractéristiques des pinceaux chinois.
Éclats de Lune, c’est un auteur-illustrateur de grand talent, une histoire chaleureusement amusante, un hommage à la création, un objet exceptionnel… Bref ! Un livre à découvrir absolument dès sa sortie en librairie le 26 septembre 2013.
Il nous importe, à la fin de cette présentation, de faire part de notre reconnaissance à l’égard de l’Agence CICLIC (livre image culture numérique en Région Centre) laquelle, considérant la qualité et l’exigence du projet Éclats de Lune, a bien voulu apporter son soutien à la publication de ce livre.
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Caractéristiques du livre : hors collection / format leporello (livre frise) 28x21cm, 40 pages recto, dos toilé / public dès 7 ans / isbn 978-2-35558-066-6
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Éclats de Lune de Pierre CORNUEL, éd. HongFei Cultures, en librairie le 26 septembre 2013.
SITE de Pierre CORNUEL illustrateur.
SITE de Pierre CORNUEL peintre
à noter : exposition personnelle de l'artiste. Peintures des séries Les femmes rebelles, Atlantis et Fleurs noires, Galerie Everarts (Paris 8e) du 12 au 23 novembre. Vernissage le jeudi 14 novembre.
23:33 Publié dans HongFei : Actualités, journal d'éditeur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : pierre cornuel, Éclats de lune, pinceaux chinois | Facebook |
09/06/2013
"Le Calligraphe" à découvrir...
Parmi les histoires que se racontent les Chinois, beaucoup mettent en scène un personnage historique admiré à qui on fait jouer un rôle éminent. Inspirées de faits réels ou non, elles cultivent le souvenir ému d’un caractère ou d’une action exemplaire. Ainsi, la vie de WANG Xizhi, le plus célèbre des calligraphes chinois, est riche de nombreux épisodes que, plus de seize siècles après sa disparition, on aime à se répéter.
À son tour, avec Le Calligraphe, Chun-Liang YEH se saisit de l’une de ces anecdotes où WANG exerce son talent au bénéfice d’une vieille marchande d’éventails malheureuse en affaires. Il y a imaginé des scènes et des dialogues qui nous révèlent le génie de WANG Xizhi et sa capacité à transformer par son art l’ordinaire en merveilleux. L’intérêt de ce récit dépasse, cependant, celui d’une biographie.
En effet, dans sa narration, Chun-Liang porte un regard sur l’art et sur l’artiste en décalage avec celui habituellement rencontré. Ici, pas de superlatif sur l’excellence de l’œuvre du maître : l’art « désacralisé » y est célébré au cœur de la vie quotidienne des gens du commun. Et, à la place d’un artiste « habité » ou excentrique, nous découvrons un créateur jouisseur qui sait se mettre à l’écoute du monde et garder son humanité intacte.
Non moins étonnante est la question de la valeur – marchande – des choses, et notamment de l’art, que l’auteur aborde ici avec humour et justesse. Alors que cette thématique est plutôt absente des livres jeunesse publiés en France, Chun-Liang, issu d’une culture précoce en matière d’échanges commerciaux (souvenons-nous que la monnaie-papier fut inventée en Chine au 7e siècle), s’appuie sur une psychologie bon enfant pour rendre palpable la valeur que les gens attribuent aux choses selon leur désir, dans un contexte d’échange, de partage ou de don. Et lorsqu’on apprend à approcher ses aspirations et motivations en bonne intelligence, on a probablement une meilleure chance d’être heureux dans la vie.
Quand nous avons proposé à Nicolas JOLIVOT – carnettiste rencontré quelques mois plus tôt sur un salon du livre – d’illustrer ce texte, il nous a confié y avoir reconnu les gens qu’il avait souvent croisés en Chine, lors de ses voyages, et qu’il était sensible à l’humour si caractéristique du quotidien des Chinois, un rien détaché mais finalement très généreux. Outre que nous y avons vu un compliment pour le texte, nous avons compris que cet homme-là, Nicolas, saurait tracer les personnages de l’histoire, en rendre visible le caractère, et faire surgir le sensible de la drôlerie.
Ci-dessus, éventail appartenant à une série réalisée par Nicolas JOLIVOT à l’occasion de la sortie du livre Le Calligraphe. Ils sont en vente après de l’artiste (BLOG de Nicolas)
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Le Calligraphe est en vente en librairie depuis avril 2013. Il peut être commandé auprès de tous les libraires ou acheté sur les sites de vente de livres sur Internet.
Votre libraire de quartier vous accueille et vous conseille. Poussez la porte de votre librairie.
16:02 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le calligraphe, wang xizhi, chun-liang yeh, nicolas jolivot | Facebook |
10/05/2013
DEDIEU interprète "TURANDOT"
Chaque année, lors des Journées internationales de l’Opéra, pendant le week-end le plus proche du 9 mai (Journée de l'Europe), les opéras d'Europe et au-delà célèbrent l'art lyrique et le talent de ceux qui le font.
L’occasion rêvée pour nous de revenir sur la récente publication de Turandot, Princesse de Chine parue en avril 2013 et signée Thierry Dedieu.
Au sein d’une maison d’édition, les raisons de publier un livre tiennent parfois au désir intime de ceux qui la font vivre. Lorsqu’en plus celui-là rencontre la ligne éditoriale, il n’y a vraiment pas de raison de se priver.
Chez HongFei Cultures, l’ultime opéra de Puccini, Turandot, chef d’œuvre incontestable, accompagne depuis toujours nos heures de travail ou de loisirs. La musique, bien sûr… Turandot aussi ! Toutes les deux, d’une beauté incomparable, sont libres, pleines d’ardeur et impétueuses. Et puis, fin 2011, les hasards de nos lectures nous ont conduits au conte d’un orientaliste français du XVIIIe siècle, François Pétis de la Croix, intitulé Histoire du prince Calaf et de la princesse de Chine. C’est à ce texte que le livret de l’opéra empruntait son argument. Nous avions déjà en tête la petite idée de faire un jour de cette histoire le sujet d’un livre. Désormais, nous le souhaitions ardemment. Mais pour porter jusqu’au jeune lecteur cette histoire qui l’emmènerait vers une Chine imaginaire et éternelle par la voie de la beauté et la puissance de l’évocation, il nous fallait trouver un auteur et un illustrateur ayant du souffle et capable d’un geste.
Justement, dans le courant de l’année 2011, un tel auteur était venu à notre rencontre pour nous proposer un projet personnel : Thierry Dedieu ! Après avoir mis en œuvre ce projet publié sous le titre Dragons de poussière – dont nous étions heureux de la qualité, nous avons proposé à Thierry Dedieu d’adapter le texte de François Pétis de la Croix et de l’illustrer. Y ayant réfléchi, il a fini par accepter de relever le défi. Le défi ? Oui… L’auteur-illustrateur explique lui-même, dans une interview à laquelle il répondait à la sortie du livre, qu’il lui a fallu surmonter plusieurs difficultés : il devait se frotter à une « princesse », loin de son genre préféré ; inscrire l’œuvre à naître dans une filiation scénique (après avoir été un conte, le récit est très vite devenu l’objet de pièces de théâtre puis d’opéras dont le plus connu est celui de Puccini) ; enfin porter atteinte, pour le meilleur, à un très beau texte (méconnu) de la littérature française.
Nul doute qu’en tous ces points Thierry Dedieu est parvenu à la réussite. Du texte, il précise qu’il l’a taillé comme on taille un rosier, en préservant le plan pour voir éclore des fleurs plus belles encore. De ses illustrations, il dit qu’elles dessinées « au scalpel » afin de ne pas amoindrir la force et la cruauté des caractères en présence.
De l’ensemble, on retient la théâtralité puissante et raffinée, une lecture pleine d’énergie rythmée par des chapitres comme autant d’actes, chacun marqué à son ouverture par une double page couleur carmin comme le velours d’un rideau de scène, une distance qui semble installer le lecteur dans une loge, comme au théâtre, tandis que l’illustrateur joue pour lui avec les plongés, les mises en page audacieuses, les décors minimalistes, etc. , le tout avec beaucoup d’humour.
Tel est le livre, au format remarquable (38,5x22,5 cm) qui, pour la première fois, porte l’histoire de Turandot vers les plus jeunes. Puissent-ceux-là – et avec eux, tous les lecteurs – entrer dans cette œuvre comme ils entreraient dans une salle d’opéra pleine des promesses du spectacle à venir.
à lire : l'interview de Thierry DEDIEU (mars 2013)
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02/04/2013
Un premier livre sans texte aux éditions HongFei Cultures
Au premier jour du printemps, les éditions HongFei Cultures ont publié, pour la première fois, un livre sans texte, Le Visiteur, d’Iching Hung.
Iching, artiste plasticienne taïwanaise connue au Japon et en Australie pour ses fresques monumentales, réalise ici une « petite » merveille, sans texte.
Le projet, superbe, nous a immédiatement séduits, conquis, mobilisés. Les planches sous les yeux, aucun doute n’était permis pour nous : ce serait là un beau livre. L’originalité et la qualité plastique des créations d’Iching Hung, son talent de narratrice par l’image, la thématique de la découverte sensible et heureuse du monde, le caractère du personnage principal, tout cela rendait le livre à naître évident et, même, nécessaire. Comment ne pas partager le bonheur véritable que le projet suscitait en nous dès le premier coup d’œil, l’enthousiasme dans lequel l’élan du Visiteur emportait le regard, la joie et la surprise d’une fin d’histoire si drôle ?
Pourtant, un livre sans texte n’est pas chose simple. Y compris pour nous, éditeurs HongFei Cultures, attachés à la qualité littéraire et à la place du texte dans les livres de notre catalogue. Et puis, nous suivrait-on ? Les libraires, en cette période difficile ? Les parents, si souvent désireux que les livres portent assez de texte pour qu’ils vaillent la peine d’être achetés ? Les jeunes enfants qui aiment qu’à leur côté un grand – forcément magicien – les aide à entrer dans le mystère des signes de l’écriture qu’eux ne déchiffrent pas encore ?
Une fois la décision prise, et alors que le projet était en voie d’achèvement, nous avons posé quatre questions à l’artiste en prévision d’une publication d’interview à venir. Nous l’avons notamment interrogée sur les raisons d’un livre sans texte. Sa réponse nous a étonnés et émus (voir ci-dessous). On ne sait jamais assez combien chaque enfant, dans sa vie encore tendre, connaît ses difficultés propres, met en place ses propres solutions de contournement et de réconforts, et finalement construit ses bonheurs. À lire Iching Hung, on comprend juste qu’il ne faut priver cet enfant d’aucune des voies possibles vers ce bonheur à construire, et dont il se chargera.
Interview d’Iching Hung, extrait :
Lorsque j’étais à l’école primaire, j’entrais difficilement dans le monde des mots. Je m’exprimais mal, sauf avec mon sourire. Les mots étaient pour moi des signes difficiles à déchiffrer. Je ne les rejetais pas pour autant : en classe, je remplissais avec un crayon tous les vides des caractères, méthodiquement, avec netteté. Pour le reste, j’étais hermétique à ce que disait le maître sauf quand il nous racontait des histoires. Alors, mes oreilles s’ouvraient comme par magie et je traduisais mentalement l’histoire en images. Ce furent les premiers "livres" sans texte que j’ai créés et lus….
Cliquez ici pour lire l'intégralité de l'interview.
18:29 Publié dans HongFei : Actualités, journal d'éditeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iching hung, livre sans texte, hongfei cultures, visiteur, taïwan | Facebook |
31/01/2013
HongFei Cultures s'installe Rive gauche... de la Loire !
11:26 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hongfei | Facebook |
26/10/2012
Prix "L'école aujourd'hui" : Deux albums HongFei en sélection
Deux albums HongFei Cultures sélectionnés pour les prix littéraires jeunesse 2013 de la revue L'ECOLE aujourd'hui
La maison de Yu Ting, Anne Thiollier, catégorie "maternelle"
Princesse Corbeau, WANG Yi, catégorie "élémentaire"
cliquez sur les images pour voir en grand
Plus d'informations sur le Prix et les modalités de participation des classes qui le souhaitent dans la revue ou à l'adresse www.LEA.fr/reseau-lea (inscriptions possibles dès le 15 nov.)
Supplément "Le Goût du livre" (maternelle et élémentaire) à la Revue L'ECOLE aujourd'hui, n°32,nov. 2012.
17:59 Publié dans Coup de coeur, HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix littéraire, l'école aujourd'hui, maison de yu ting, anne thiollier, princesse corbeau, wang yi | Facebook |
10/10/2012
"Songes d'une nuit de Chine", en librairie dès le 11 octobre 2012
J'ai fait un rêve...
Après leur superbe Le Duc aime le Dragon, paru il y a tout juste un an, Chun-Liang Yeh et Valérie Dumas se retrouvent pour notre plus grand plaisir avec Songes d’une nuit de Chine, un zodiaque chinois inédit aux couleurs des songes, et du désir qui fait tourner le monde.
lllLe texte de Chun-Liang Yeh, concis, puissant, scandé, destiné à faire le portrait d’animaux hautement symboliques, laisse pourtant une place à la douceur : celle des désirs (à ne pas confondre avec l'envie) qui permettent toujours de quitter sa nature propre, d’ouvrir tous les possibles et de créer du lien avec le monde qui nous entoure. Pour l’auteur, apprendre à désirer, c’est aussi permettre que les choses changent. Dans ce texte, Chun-Liang emporte le lecteur à la rencontre d’un jeune paysan, fourbu à la fin d’une journée d’un travail harassant, et qui subitement, songe à être Rat parce que celui-là est bien nourri et bien gras sans lever un doigt. Mais ce jeune paysan ignore que Rat se rêve Buffle pour sentir le soleil chauffer son dos, que Buffle se rêve Tigre pour rugir au sommet des montagnes, que Tigre se rêve Lapin… jusqu’à Cochon qui… mais au fait, à quoi peut bien songer Cochon ? Plein d’esprit, l’auteur confère toute sa place à l’homme sans qui le zodiaque n’existerait pas !
lllL’illustration de Valérie Dumas, féminine et précieuse, propose une galerie de portraits inédits, décalés, drôles et hauts en couleurs. Valérie Dumas s’inspire du traditionnel « portrait de studio », où le sujet est mis en situation d’incarner un statut ou un sentiment mais qui, placé qu’il est dans un décor, nous révèle surtout son caractère. Maîtresse du zodiaque à sa manière, Valérie fait poser en fantaisie Tigre, Dragon, Chèvre ou Cheval et relie chaque portrait à celui qui le précède et le suit par un petit élément visuel qu’on s’amusera surement à découvrir ! Ces planches d’ouverture – Le Crépuscule – et de clôture du livre – L’Aube – font prendre à l’homme toute sa place et révèlent tout le sens de l’ouvrage : nos rêves sont créateurs d’un avenir plus beau encore qu’une nuit de songes.
lllLa calligraphie de Wen-Yu Aymard, propose dans ce livre une écriture calligraphique ancienne dite « sigillaire » (d’une époque où l’on gravait les caractères, lorsque le pinceau n’était pas encore entré dans l’usage de l’écriture chinoise). C’est une manière, dans ce livre illustré pour les enfants, de rapporter l’écriture chinoise à ses origines : le dessin. On reconnaitra dans ces caractères – plus ou moins aisément selon les signes – le tracé d’un dessin de rat, de cheval, de serpent… Wen-Yu Aymard vit à Rouen où elle enseigne la calligraphie.
lllLe zodiaque chinois est souvent présenté, en Occident, sous la forme d’une course d’animaux dont le vainqueur est récompensé par un « grand empereur de jade », faisant abstraction de la conception beaucoup plus libre et ouverte que s’en font les Chinois pour qui le zodiaque est avant tout une manière de rythmer le temps. On en apprendra un peu plus sur lui grâce au supplément « culture » qui, à la fin du livre, permet de le comprendre, de chercher son signe, de s’amuser et pourquoi pas de tracer.
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à noter : le 11 octobre, paraît également Princess & princesse, de Susie Morgenstern également illustré par Valérie Dumas, aux éditions Talents Hauts
11:04 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valérie dumas, chun-liang yeh, songes d'une nuit de chine, zodiaque chinois | Facebook |
03/10/2012
"L'auberge des ânes" en librairie dès le 4 octobre
L’auberge des ânes, coll. « contes de Chine », éd. HongFei Cultures, paraît en librairie le 4 octobre. Texte d'Alexandre ZOUAGHI et Chun-Liang YEH / illustration de Clémence POLLET
Résumé : En Chine, à une époque reculée, l'aimable aubergiste Sansan tient seule une auberge de bonne réputation. Les voyageurs sont nombreux à séjourner chez elle et son commerce est florissant comme en témoignent les nombreux ânes qui entourent l'auberge. Il faut dire qu'e Sansan régale ses hôtes d'un vin doux et de galettes dont elle seule connaît le secret de fabrication. Une nuit où il séjourne à l’auberge, un jeune homme du nom de Zhao découvre le terrible secret de Sansan : magicienne, l'aubergiste transforme ses hôtes en ânes qui viennent grossir son troupeau. Zhao, plus avisé que les autres, saura échapper au sortilège de Sansan qu’il prendra même à son propre piège. La vie d’ânesse de la femme aurait pu durer longtemps sans la bienveillance d’un vieil ami moine croisé par hasard !
Avec L’auberge des ânes, nous avons souhaité porter vers un jeune public francophone un conte de Chine vieux de plusieurs centaines d’années (dynastie Tang), dans une langue contemporaine qui ne trahisse ni l’histoire ni la manière singulière qu’ont les Chinois de la raconter. Les deux auteurs qui ont collaboré à l’écriture de ce texte, Alexandre ZOUAGHI et Chun-Liang YEH, réussissent parfaitement cette gageure. Restés proches du dépouillement de la narration d’origine, ils parviennent, dans un texte élégant, à donner aux personnages et situations une belle épaisseur et un véritable caractère.
Tandis que les auteurs ont préservé la part de rudesse mais aussi tout l’humour dont est capable un conte chinois lorsqu’il ambitionne d’éclairer les hommes et de les appeler à rester attentifs aux mystères du monde qui parfois réservent bien des surprises, l’illustratrice a travaillé dans le même esprit de sobriété. Lorsque nous avons proposé à Clémence POLLET d’illustrer ce texte, nous connaissions son remarquable travail d’illustration réalisé pour L’Ébouriffée (Rouergue 2009) et celui savoureux, épuré, serein et enjoué de Soupe de Maman (Rouergue 2011). Nous étions impatients de découvrir la voie qu’elle donnerait à son image et avons été heureux de la justesse et de la sensibilité de sa proposition. D’autant que Clémence réussit le tour de force de créer une image captivante, gracieuse et résolument moderne tout en puisant avec intelligence couleurs et formes à la source de l’époque Tang !
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L'auberge des ânes, coll. Contes de Chine, éd. HongFei Cultures, en librairie le 4 octobre 2012.
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À noter, Clémence POLLET vient également d’illustrer le très beau Petit Chaperon bleu paru aux éditions Le Baron perché.
09:06 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conte de chine, clémence pollet, chun-liang yeh, alexandre zouaghi, magie, métamorphose | Facebook |
19/09/2012
"La maison de Yu Ting", d'Anne Thiollier... en librairie dès le 20 septembre
La maison de Yu Ting, d'Anne Thiollier, sort en librairie jeudi 20 septembre.
La maison, le jardin de la maison, la grand-mère dans le jardin de la maison, le chat noir dans l’arbre dans le jardin… Sur un air de comptine, l’auteure éveille un à un les éléments et crée un monde qui s’enrichit, s’étend, se déploie jusqu’à former un univers harmonieux, une perle d’affection, un cocon rassurant et libre pour Yu Ting, petite fille dans le jardin de sa grand-mère. Le jeune lecteur pénètre ainsi l’univers protégé d’une maison – chinoise – recélant un jardin secret où il fait bon grandir.
Il y a presqu’un an, Anne Thiollier proposait un projet éditorial personnel aux éditions HongFei Cultures. Nous devions nous rencontrer au salon du livre de jeunesse de Montreuil pour en discuter, mais ce salon est ce qu’il est, une formidable fourmilière où le temps manque parfois à la patience du regard et de la lecture. C’est finalement dans un endroit plus calme que nous avons pris le temps de découvrir le travail d’écriture et de peinture de cette auteure, connue ces dernières années pour ses romans jeunesse parus chez Casterman, Gallimard jeunesse ou au Seuil jeunesse. Anne Thiollier avait également à son actif quelques textes illustrés (par elle-même) plus anciens publiés aux éditions Le Sorbier et Bleu de Chine. Elle a vécu une vingtaine d’année en Chine et connaît bien ce pays, sa culture et ses habitants. Et dans chacun de ses livres, l’univers rencontré est celui de la Chine : celle traditionnelle (Un serpent dans un bol de thé), celle maoïste (La vie en rouge) ou contemporaine (Hong Kong Story) ou plus récemment celle des communautés immigrantes (Miettes de lettres).
Avec La maison de Yu Ting, Anne Thiollier invite une nouvelle fois à cette rencontre avec la Chine. Mais ici, point d’us et coutumes inconnus et étonnants, pas de mentalité qui interroge, pas de confrontation de cultures. Dans cet ailleurs que seule l’image – des peintures aquarellées, fraiches et douces – désigne ainsi, l’auteure éclaire la part d’universel que recèle la nature humaine.
Dans La maison de Yu Ting, il y a un jardin et dans le jardin, une grand-mère. Une grand-mère pleine d’affection qui brode, silencieuse, un mot porte-bonheur à l’intention de sa petite-fille. Dans le jardin de la maison de la grand-mère, il y a aussi un chat, un criquet, un arbre, un bol, une soupe. Sur le bol en porcelaine, il y a un pécheur, qui rentre chez lui. Dans ce jardin où, tour à tour, chaque élément s’éveille parce qu’on y prête attention – à moins que l’inverse soit plus vrai encore, et que Yu Ting s’éveille parce qu’elle prête attention à chaque élément – on sent le bonheur simple de la vie qui va.
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Les éditions HongFei Cultures publient essentiellement des textes d’auteurs chinois qu’elles font illustrer en France. Parfois, nous publions des projets personnels avec ou sans lien avec la Chine, lorsqu’ils font résonner les thématiques qui nous occupent : l’intérêt pour l’inconnu, le voyage et la relation à l’autre. Comment aurions-nous pu résister au projet d’Anne Thiollier ?
Ce qui nous a immédiatement séduits, c’est le rythme du texte, son intention : l’attention à l’autre, délicate et libre, et enfin l’absence complète d’exotisme. Bien sûr, les meubles du jardin sont chinois, les vêtements sont chinois, le pécheur sur le bol de porcelaine est chinois. Mais on ne les regarde pas pour cela, parce qu’ils seraient des objets de curiosité. Ici, on les voit d’abord comme cette part d’univers serein où l’enfant s’épanouit. Le rythme du texte, le choix fait par l’auteure, à travers des mots simples rapprochés les uns des autres, répétés et augmentés sur un air de comptine, jusqu’à devenir phrase puis moment, participe à l’universalité du propos et permet qu’on ressente d’abord l’amour dont témoignent les gestes silencieux de cette grand-mère et la fraicheur de la vie qui s’éveille pour Yu Ting dans ce jardin magnifique.
Idéal pour les petits (dès 4 ans) qui auront là à voir et à entendre, les grands lecteurs, nous l’espérons, trouveront un beau plaisir à la lecture de La maison de Yu Ting.
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La maison de Yu Ting, Anne Thiollier, éd. HongFei Cultures, sept. 2012
12:51 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, jardin, famille, anne thiollier | Facebook |
12/09/2012
"Princesse Corbeau" de WANG Yi, en librairie !
Ce 13 septembre, paraît en librairie le nouveau livre de WANG Yi, publié aux éditions HongFei Cultures : Princesse Corbeau.
Nous retrouvons avec bonheur le travail magistral d’illustration de cette jeune artiste chinoise vivant aux environs de Paris. Diplômée de l’École des beaux-arts de la prestigieuse université de Qinghua de Pékin et de la tout aussi prestigieuse École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, WANG Yi magnifie sa double culture graphique à chacun de ses livres.
Cette fois, tout en restant fidèle aux crayons de couleurs qui constituent depuis toujours sa technique favorite, WANG Yi enrichit ses images d’un superbe travail de peinture par lequel elle ajoute la douceur et le sentiment de l’impermanence à la vivacité et au caractère uniques de son trait.
WANG Yi sert ainsi un texte dont elle est l’auteure. Dans ce récit très en retenu, à la manière des classiques chinois, elle donne corps à l’écho lointain d’une lecture d’enfance d’un texte de PU Songling (XVIIe siècle) dont elle s’émeut encore. L’auteure y réinvente une histoire d’apparences où le merveilleux le dispute à l’amour.
L’histoire : Rong, jeune homme solitaire, mène une vie sans éclat au bord d’un lac noir en Chine. Un jour, après le passage d’un mystérieux vol de corbeaux, il ramasse une plume noire dans les reflets de laquelle il admire mille couleurs. Tout près de là, il découvre alors un corbeau blessé. Rong le recueille et le soigne. Il le nomme Qing – du nom de la couleur indigo et de l’encre de Chine – et finit par rendre sa liberté au bel oiseau guéri. Il ignore encore qu’il a sauvé la vie de la Princesse du royaume des Corbeaux. Elle, reconnaissante et aimante, ne manquera pas d’habiter le sommeil du jeune homme. Bientôt, elle lui offrira un habit magique grâce auquel Rong s’envolera avec elle jusqu’au royaume des corbeaux.
cliquez sur les images pour les agrandir...
Ce qu’il adviendra de Qing et Rong et de leur histoire, nous ne le dirons pas ici… mais on croira volontiers avec WANG Yi que « pour accéder au bonheur, il suffit quelquefois de lever le voile des apparences qui nous en sépare. »
WANG Yi dédicace son livre à sa petite princesse Lilou. Lilou est née le 30 avril 2012. Yi a illustré son texte dans cette belle attente de l'envol d'une vie annoncée. De tout notre coeur, nous souhaitons le meilleurs à Lilou et à ses parents.
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Princesse Corbeau, HongFei Cultures, 2012. Dans votre librairie dès le 13 septembre 2012.
19:50 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
01/05/2012
"Le Cadeau des quatre saisons" ou l’éloge du voyage... EN LIBRAIRIE LE 3 MAI
Les éditions HongFei Cultures sont heureuses d’annoncer la parution, le 3 mai, de leur nouveau titre Le Cadeau des quatre saisons, une rêverie littéraire de Shih-Jen LIN, auteur taiwanais traduit pour la première fois en français, et doucement illustrée par Joanna BOILLAT.
Cet éloge du voyage, écrit en 1995, a traversé bien des saisons déjà. Dans sa vie nouvelle, en France, il inspire à Joanna BOILLAT des illustrations contemplatives où la poésie le dispute à la beauté du mouvement des couleurs.
Extrait
Passé la première tempête de l’été, le bohémien pointe sa tête hors de la poche d’une dame kangourou. Il découvre alors une plaine parsemée de petites flaques d’eau, baignée de lumière.
« Merci infiniment de ton aimable hospitalité, dit le bohémien en prenant congé de la dame kangourou. Un silence délicieux règne sur cet endroit ; c’est ici qu’on verra naître la plus belle harmonie du monde. » Il donne un baiser tout léger sur la poche de la dame kangourou avant de s’en aller avec une libellule qui passait par là.
La dame kangourou sent une petite agitation dans sa poche, comme si...
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Nous sommes particulièrement heureux de cette collaboration avec Joanna dont le travail d’illustration, d’une paisible intensité, nous a séduits dès la création des éditions HongFei Cultures en 2007 et avec qui nous nous étions promis de travailler.
EN LIBRAIRIE LE 3 MAI 2012, Le Cadeau des quatre saisons, coll. Belle Île Formosa. Texte de Shih-Jen LIN, traduit du chinois par Chun-Liang YEH et illustré par Joanna BOILLAT.
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Pour découvrir les livres illustrés par Joanna BOILLAT, rendez-vous sur la PAGE de l'artiste, sur le site de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse.
11:09 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joanna boillat, shih-jen lin, cadeau des quatre saisons, taiwan | Facebook |
12/04/2012
Bête à rire et à penser...
Veux-tu devenir Bête ? c'est aujourd'hui, dans toutes les bonnes librairies ! Quatre épisodes drôles et pleins de philosophie écrits par Pei-Chun Shih, traduits par Chun-Liang Yeh, et illustrés par Géraldine Alibeu.
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Court extrait de l'épisode n°2, comme une mise en bouche :
Veux-tu devenir Bête ?
C’est la fin de la journée. La Bête se promène dans la forêt où elle croise un Homme. Cet Homme, qui vient d’on ne sait où, n’a jamais rencontré la Bête. Lorsque la Bête le salue amicalement, il est très surpris.
« Tu sais parler ! » dit l’Homme en pointant son index vers le nez de la Bête. Celle-ci trouve le geste amusant et l’imite aussitôt. Elle pointe une patte vers le nez de l’Homme et dit : « Tu sais parler, toi aussi ! »
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à découvrir ou redécouvrir, le premier volume des histoires de La Bête, publié en mars 2011 : La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup.
09:24 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la bête, pei-chun shih, géraldine alibeu, chun-liang yeh, philosophie | Facebook |
05/04/2012
Veux-tu devenir Bête ?
Veux-tu devenir Bête ? de Pei-Chun Shih et illustré par Géraldine Alibeu... en LIBRAIRIE dès le 12 avril 2012 !
Elever un poisson, posséder une fleur, faire un vœu au clair de lune avec ses amis lapin et grenouille… voilà des passe-temps qui occupent drôlement la Bête.
Après La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, quatre nouveaux épisodes farfelus de la Bête qui, passant par là et connue de personne, s’attire très vite les questions et s’attache immanquablement les affections.
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Pour en savoir plus, cliquez ici.
12:48 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pei-chun shih, géraldine albeu, la bête, philosophie, taiwan | Facebook |
02/03/2012
Dedieu fait surgir les Dragons !
Dans toutes les bonnes librairies dès le 8 mars, Dragons de poussière, le nouveau livre de Thierry Dedieu, publié aux éd. HongFei Cultures.
Plus de détails sur la page Dragons de poussière du site des éd. HongFei Cultures.
01:31 Publié dans HongFei : Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thierry dedieu, dragons de poussière, dragon | Facebook |