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16/11/2011

L’apprentissage du désir [2]

Pour ouvrir notre nouvelle collection « Contes de Chine », nous avons choisi de présenter l’histoire de Yexian, « Cendrillon chinoise ». Partant du texte de l’auteur DUAN Chengshi qui a vécu au neuvième siècle, la plus ancienne version écrite connue du conte de Cendrillon, nous en proposons une version en langue moderne très respectueuse de l’intention de l’auteur.  

 

Quatrième de couverture : Yexian, sensible et sage, est tourmentée par sa belle-mère et sa demi-sœur. Elle trouve son réconfort auprès d’un poisson aux yeux d’or. Mais la marâtre tue le poisson et l’enterre au pied d’un arbre.  

 

Une Immortelle venue consoler Yexian lui révèle un secret : si l’enfant prend soin du squelette du poisson, celui-ci exaucera chacun de ses souhaits. 

 

La magie du poisson permet à Yexian de se parer des plus beaux atours et de se rendre secrètement à une grande fête. Mais sa belle-mère s’y trouve aussi et semble la reconnaître. Dans sa fuite, Yexian perd une de ses magnifiques chaussures. Le soulier d’or, parvenu entre les mains d’un roi, conduira enfin la jeune fille à son bonheur. 

 

 

YX-mariage.jpgMon adaptation de ce texte chinois ancien à une lecture moderne, sans qu’en soit altéré ni l’esprit ni la sobriété, préserve la précision de la narration des événements (apparition et disparition du poisson magique, révélation de l’Immortelle, pérégrination du soulier d’or) sans ajout artificiel de descriptions sur le tempérament ou la motivation des personnages en action. 

 

Une fois mon écriture achevée, j’ai eu le sentiment que dans son récit DUAN Chengshi avait voulu nous inviter à poser le regard sur certains aspects de l’histoire de Yexian en nous épargnant des contingences distrayantes. En fait, ce conte se prête à une lecture parabolique. Mais à quelle symbolique avons-nous affaire ? Si, par exemple, le poisson et la marâtre peuvent être compris comme des métaphores, de quoi seraient-ils le signifiant ? Et pourquoi la fin du conte chinois diffère-t-elle autant de la version que nous connaissons en France ? En apportant quelques éclairages sur ces points, je propose une lecture possible de ce conte, parmi d’autres sans doute envisageables.

 

Dans ce récit, le lien entre Yexian et le poisson magique, auprès duquel la jeune fille trouve du réconfort dans le malheur de la perte de ses parents et la persécution de sa belle-mère, apparaît comme une relation de dépendance basée sur le « besoin ». Yexian a besoin de trouver un équilibre affectif dans une vie qui la malmène tant, et c’est le soin qu’elle apporte à ce poisson extra-ordinaire qui le lui offre. Est-ce par méchanceté gratuite ou par jalousie que la marâtre tue le poisson et le mange ? Nous ne le savons pas. Beaucoup de suppositions sont possibles, mais toujours est-il qu’elle rompt par cet acte cruel l’équilibre fondé sur la dépendance entre la jeune fille et le poisson. Ce faisant, elle oblige Yexian à chercher d’autres horizons pour s’en sortir. La jeune fille entreprend alors un apprentissage du « désir » grâce à la révélation de l’Immortelle. À travers les souhaits qu’elle énonce en priant le squelette du poisson, elle apprend à désirer avec pertinence les objets appropriés (la robe et les souliers) et à les utiliser au moment opportun (lors de la fête). Mais écouter son désir implique aussi de se laisser porter par le courant des événements ; ainsi en est-il du périple du soulier égaré qui finira par apporter le bonheur à la porte de la jeune femme sous la forme d’un mariage somptueux avec le Roi.

 

Je suis d’autant plus frappé par l’évidencede cette lecture du conte que nous a transmis DUAN Chengshi que l’épilogue, qui me paraissait énigmatique auparavant, en constitue finalement une clé tant recherchée. En effet, à la fin de l’histoire, il nous est raconté comment la marâtre et sa fille vont mourir puis que pendant longtemps les membres de leur tribu vont venir prier sur leur tombe quand ils désireront la naissance d’une fille dans leur famille. On doit comprendre ainsi que la marâtre a fait quelque chose de « bien » de son vivant, sans quoi son esprit serait incapable d’exaucer le vœu des gens. Le « bien » qu’elle a fait fut d’aider Yexian à passer de l’état d’un besoin à celui du désir, et donc à avancer dans sa vie. Plus loin, DUAN Chengshi précise aussi que le squelette du poisson magique, entré en possession du Roi, cessa au bout d’un an d’exaucer ses vœux. Il me semble qu’on peut bien supposer ici qu’à la différence de Yexian, le Roi qui s’est attribué le squelette n’a pas connu l’adversité ni parfait son éducation en matière de désir. Or, lorsque la quête n’est pondérée par aucun apprentissage du désir, nul objet dans le monde ne saurait être longtemps magique.

 

post de Chun-Liang YEH

en heureux souvenir d'une conversation avec Loïc à Blois il y a un mois

 

Image extraite de l’album Yexian et le soulier d’or, illustré par WANG Yi.

14/11/2011

Entrez dans la ronde et... gagnez le nouveau livre de Mélusine Thiry

la Ronde des contes, Mélusine ThiryLa Ronde des contes, le "drôlement beau livre" de Mélusine Thiry, est à gagner sur le blog de lecture Des pages, des images, etc.en partenariat avec les éd. HongFei Cultures.  

Pour cela, rien de plus simple : déposez un commentaire ici sur le blog ou sur la page facebook du blog dans lequel vous indiquerez quel conte a le plus cativé l'enfant que vous étiez. 

la ronde des contes,mélusine thiry,concours

Bonne chance à tous.

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La Ronde des contes, Mélusine Thiry, HongFei Cultures 2011 - en route pour un voyage plein de surprises et même d'aventures !

07/11/2011

L’apprentissage du désir [1]

En rangeant les documents dans mon bureau j’ai retrouvé des images qu’à une époque je voyais quotidiennement. Ce sont des photos et posters mis sur les murs des chambres que j’ai occupées, autrefois, dans d’autres lieux et parfois dans un autre pays. Ces photos de sites naturels et de monuments me rappellent les personnes qui me les ont offerts : elles m’ont suggéré de poser mon regard sur ces paysages, qui me faisaient rêver. Je pense à ces personnes comme celles qui ont « parfait » mon éducation ; elles m’ont appris l’art de désirer.

 

YX-immortelle.jpgDans la vie j’ai fait trois apprentissages successivement. Le premier apprentissage a concerné la connaissance des choses : le ciel, la terre, la nature, les animaux. Le deuxième apprentissage m’a donné la capacité de mener des actions, souvent en mobilisant des hommes et des femmes pour un objectif commun. Le troisième apprentissage, celui du désir, me permet de jouir des plaisirs simples à ma portée, sans me laisser piéger par les illusions et les vicissitudes de la réalité.

 

Bien désirer, cela s’apprend. Et cette belle leçon de la vie est présente dans la philosophie et la littérature comme dans les religions. L’héroïne de Out of Africa (par Karen Blixen) l’a dit, par exemple, en une phrase lapidaire : « Si Dieu veut te punir, il exauce tes vœux. » D’évidence, beaucoup de nos « malheurs » viennent non pas du fait des contrariétés extérieures, mais que nous nous trompions dans l’objet de notre désir. Un moine bouddhiste qui sait désirer son bol de riz peut être considéré comme infiniment plus heureux qu’un homme qui a beaucoup mais qui souffre de ce qu’il ne peut pas avoir.

 

C’est avec gratitude que je pense à ceux qui m’ont aidé à parfaire mon éducation en matière de désir. Grâce à eux, je trouve la bonne compagnie des gens équilibrés et épanouis. Un hôte, un messager, un ange gardien… ils ne sont pas forcément les plus instruits, n’occupent pas toujours les postes les plus convoités, mais ils savent vivre heureux, satisfaits sans être blasés ni frustrés. Que ce soit en France, en Angleterre ou à Taïwan, c’est parmi eux que je me sens chez moi.

 

post de Chun-Liang YEH

  

 

Image extraite de l’album Yexian et le soulier d’or, illustré par WANG Yi.

01/11/2011

Du nouveau à l'agenda...

stand2.jpgEn Novembre, HongFei Cultures participera aux Salons du Livre de Brive, de St-Priest, de Combourg, d'Aubagne et d'Ozoir-la-Ferrière.

Toutes les informations (dates, lieux, auteurs en dédicace) en cliquant sur les affiches des évènements dans la colonne de gauche de ce blog où en vous rendant sur le site des éd. HongFei Cultures, à la page AGENDA.

Au plaisir de vous rencontrer nombreux.

28/10/2011

les élèves de l'école Jules Ferry d'Asnières-sur-Seine envoient "La Bête à la piscine"

9782355580307.jpgIl y a quelques mois, Géraldine ALIBEU, illustratrice de La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, engageait une correspondance de plusieurs mois avec les élèves de la classe de CP-CE1 de Mlle Neves de l'Ecole Jules Ferry à Asnières-sur-seine.
 
Enveloppe-pt.jpgA l'issue, c'est un livre tout entier imaginé par les enfants qui en est résulté. Et un matin de la fin du mois de juin, dans la boite aux lettres des éditions HongFei Cultures, nous avons trouvé une superbe enveloppe et une lettre sympathique qui ne perd pas le nord. 
Lettre-pt.jpgSurtout, nous avons découvert un livre très drôle ! 
Séduits par La Bête et pris au jeu de la création, les enfants et leur professeur avaient donc décidé d'écrire un nouvel épisode des aventures de cet étrange héros sortie de la l'imagination de l'auteure taiwanaise Pei-Chun SHIH. Et leur histoire intitulée "La Bête à la piscine" est à la hauteur de la fantaisie de La Bête ! On y retrouve ses amis lapin et tortue et quelques autres qui appartiennent à sa vie du côté d'Asnières. Fidèle à elle-même, La Bête est faussement naïve, légèrement maladroite, drôlement tourné vers son plaisir dont celui d'aller à la rencontre des autres et à la découverte du monde. Car elle n'a peur de rien La Bête, certainement pas du bus, ni même du train ou de l'avion pour aller jusqu'en... mais je vous laisse plutôt découvrir où se trouve la piscine !
Un grand merci aux auteurs et une belle lecture en images à tous.
 
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La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, Pei-Chun SHIH et Géraldine ALIBEU, éd. HongFei Cultures, 2011 sélectionné pour le prix Tatoulu (catégorie Tatou vert : CE1-CE2).

11/10/2011

"Le Duc aime le Dragon" en librairie dès le 13 octobre

Couv-Dragon-cadre.jpgLe Duc aime le Dragon propose aux jeunes lecteurs de découvrir deux fables de Chine très précieuses.

Dans ce livre, le texte de Chun-Liang Yeh révèle une sagesse pleine d’esprit que chérissent les Chinois et dont l’humour n’est pas la moindre des qualités. Quant aux couleurs aquarellées de Valérie Dumas, elles illuminent les histoires d’une exquise fantaisie riches en détails drolatiques.

 

Résumé des deux fables :

 

Fable 1 Duc Ye aime le dragon. Sa maison est pleine d’images de dragons. Un jour, le vrai dragon descend du ciel pour rendre visite à ce Duc qui l’aime tant. Aïe ! C’est sans compter qu’on aime souvent mieux l’image qu’on se fait d’une chose que la chose elle-même…

 

Fable 2 Duc Yi, lui aussi, aime beaucoup le dragon. Lorsqu’un jour, il reçoit en cadeau une peinture de dragon à qui il manque les pupilles, il insiste auprès du peintre pour qu’il complète son œuvre. Oh ! C'est que le Duc n'a pas idée de ce qui va se passer...

 

aperçu de l'album

Le Duc aime le Dragon est le troisième titre de la collection En quatre mots.

Quelques mots sur la collection : en France, tout le monde connaît les fables de La Fontaine. En Chine, on connaît mieux les chengyu,formules de quatre mots. Dans sa collection En quatre mots, HongFei présente ces chengyu de manière originale : racontés sous forme de fables illustrées et réunies par deux autour d’un personnage principal, chaque titre met en lumière un thème donné. Dans le cas du Dragon, le thème est celui du rapport entre les apparences et la réalité !  

À noter : les formules chinoises présentées dans le livre sont enregistrées et mises en ligne sur le site de la revue Planète chinois (éd. Scérén) : lire, écouter, prononcer... et comprendre une autre manière de penser !

Pour découvrir ou commander votre exemplaire de Le Duc aime le Dragon, rendez-vous chez votre libraire préféré dès le 13 oct. 2011. Ce titre est également disponible sur tous les sites internet de vente de livres.

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Le Duc aime le Dragon, texte de Chun-Liang YEH, illustration de Valérie DUMAS, coll. "En quatre mots", éd. HongFei Cultures, oct. 2011

05/10/2011

"Yexian et le soulier d'or" en librairie le 6 oct. 2011

Couv-Yexian.jpgYexian et le soulier d'or est un conte classique chinois du IXe siècle dans lequel on découvre, huit cents ans avant la naissance de Charles Perrault, l’histoire d’une jeune fille qui nous rappellera beaucoup notre chère Cendrillon. Orpheline, détestée de sa marâtre et de sa demi-soeur, Yexian, pour qui la bonne fée est figurée par un poisson, ira à une fête et perdra un soulier… Son bonheur viendra-t-il d'un prince ?

L’histoire, et ses étonnantes variantes culturelles, nous est offerte à travers la belle et sobre narration de Chun-Liang YEH et la gaieté colorée des illustrations de WANG Yi, tous deux nourris des cultures chinoise et française. Un épilogue conduit à une fin qui en surprendra plus d'un !

aperçu de l'album

Yexian et le soulier d'or inaugure la nouvelle collection "Contes de Chine" des éditions HongFei Cultures.

Pour découvrir ou commander votre Yexian, rendez-vous chez votre libraire préféré dès le 6 oct. 2011. Ce titre est également disponible sur tous les sites internet de vente de livres.

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Yexian et le soulier d'or, texte de Chun-Liang YEH, illustration de WANG Yi, coll. "Contes de Chine", éd. HongFei Cultures, oct. 2011

28/09/2011

Du nouveau à l'agenda...

RENCONTRES - SALONS - ANIMATIONS - etc.

Pour suivre l'actualité des salons et autres évènements auxquels participent les éditions HongFei Cultures et ses auteurs, jetez régulièrement un œil sur la rubrique « AGENDA » de ce blog (à gauche) ou sur la page du même nom sur le site www.hongfei-cultures.com.

11:09 Publié dans agenda | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook |

26/09/2011

Tatoulu La Bête ?

Tatoulu.jpgBelle nouvelle pour La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup.

La Bête est sélectionnée pour le prix Tatoulu catégorie Tatou vert (Cours élémentaires 1 et 2). De quoi emporter les jeunes lecteurs vers des horizons curieux et amusants où ils philosopheront en se réjouissant.

Pour en savoir plus sur le prix Tatoulu...

La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, texte de Pei-Chun SHIH, traduit par Chun-Liang YEH et illustré par Géraldine ALIBEU, éd. HongFei Cultures, 2011.

résumé du livre : Que – de – questions ! Tout le monde pose un tas de questions à la Bête : les petits poissons qui se ressemblent beaucoup, les oiseaux, le lapin, la tortue… et même la mouche. 
Histoire en quatre épisodes farfelus et plein d’humour, mettant en scène La Bête qui, passant par là et connue de personne, s’attire très vite les questions et s’attache bientôt les affections.

Extrait de l’épisode 4 - La Bête veut partir en voyage

 

La Bête sort de chez elle. Un oiseau la salue en gazouillant : « La Bête, tu pars ? »prix tatoulu,la bête et les petits poissons...,alibeu

« Oui, je pars en voyage. » Toute joyeuse, la Bête lève son sac à dos pour le montrer aux amis oiseaux.

« Voyage ! » répètent les oiseaux. « Voyager où ? » Les oiseaux se rassemblent sur une branche près de la Bête, ouvrent grands leurs yeux et demandent, tout curieux : « Voyager où ? Vers quelle destination ? »

À son tour, la Bête ouvre grands ses yeux. Elle n’a pas pensé où aller. Les oiseaux éclatent de rire. « Un voyage sans destination, est-ce un voyage ? » Les oiseaux n’en finissent pas de gazouiller. Ils pensent que la Bête doit se fixer une destination avant de partir en voyage. Sinon, ce n’est pas voyager, c’est vagabonder.

« Vague-a-bonder ? » La Bête aime ce mot qui lui évoque une sensation de bercement à la surface de la mer. Elle s’imagine emportée par les vagues qui se succèdent. Tantôt portée vers le haut, tantôt ramenée vers le bas, tantôt versée à gauche, tantôt à droite, elle flotte, elle dérive…

« La Bête va vagabonder, sans destination. La Bête n’est pas en voyage. La Bête vagabonde. » Les oiseaux sifflent leur refrain à travers la forêt.

Flotter, dériver… La Bête est ivre de bonheur dans sa marche en avant.

« Vagabonder ? » Un lapin entend le chant des oiseaux et pointe sa tête au-dessus des herbes. Il aperçoit la Bête. « Vagabonder où ? » lui demande le lapin en croquant une carotte. « Où ? » La Bête n’a pas envie de répondre à la question. Elle a bien plus envie de croquer la carotte que tient le lapin : elle lui paraît si appétissante.

prix tatoulu,la bête et les petits poissons...,alibeu    prix tatoulu,la bête et les petits poissons...,alibeu

 

21/09/2011

La Ronde des contes, de Mélusine Thiry... dès le 29 sept. en librairie

Un petit air de ronde,

Des petits contes dans l'air...

C'est la nuit qui s'avance,

Que l'aventure commence !

 

EN LIBRAIRIE le 29 sept. "LA RONDE DES CONTES" de Mélusine Thiry

 

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Présentation : Le soir venu, après avoir raconté une belle histoire, les parents embrassent leur enfant en lui souhaitant bonne nuit. Imaginent-ils alors que le chemin du sommeil prend parfois l’allure d’une ronde fabuleuse ? En route pour le pays des rêves, on est rarement seul ! D’abord, on a avec soi de drôles d’amis : disons un lapin, un souriceau et un petit renard. Puis il y a ces merveilleux personnages du monde des contes, qu’on croisera sûrement… Un voyage plein de surprises et même d’aventures !

Cliquez sur l'image... et entrez dans la ronde !

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A découvrir ou rédécouvrir :
Marée d'amour dans la nuit, 2008 de Xu Dishan-Mélusine Thiry
Si je grandis..., 2009 de Mélusine Thiry 

15/09/2011

Bientôt... La Fête de l'Humanité !

 FêteHuma.jpg

Rencontrez les éditions HongFei Cultures à l'occasion de leur première participation à la Fête de l'Humanité, du 16 au 18 septembre.

Retrouvez-nous au Village du Livre (n°3 en F5, sur le plan ci-dessous), du 16 au 18 septembre. Seront présents en signature :

  • WANG Yi, samedi après-midi
  • Sophie ROZE, dimanche après-midi
  • Chun-Liang YEH, pendant la durée du salon

PlanFêteHuma.JPG

Lieu et dates : parc départemental Georges-Valbon à La Courneuve / vendredi 16 sept. (14h-20h); samedi 17 sept. (10h-20h); dimanche 18 sept. (10h-19h).

01/09/2011

Le garçon qui monte sur la baleine

mélusine thiry,ke-hua chen

Longtemps, la mer est calme. 

Je me tiens perpendiculaire à l’horizon, j’attends   

Le garçon qui monte sur la baleine dans le vent.

 

Selon la légende, il entrera avec sa monture dans notre baie chaleureuse   

Suivi d’une horde de baleines sauvages originaires des régions polaires.

Quelle douceur, nous entendons le bruit des vagues de leur chamaillerie alors qu’elles sont encore loin  

Quelle douceur, elles seront notre unique île…

 

Sur l’île immaculée au milieu

Nous nous embrasserons dans la fontaine.

Aspergés d’eau, nous nous doucherons avec le soleil  

Et frotterons nos muscles bronzés avec des fanons de baleine bien solides. Alors

Nous serons purs pour toujours.

Nous possèderons l'océan tout entier.

 

C’est pourquoi il faut attendre, avec l’apparition de la colonne d’eau la plus haute  

Celle du garçon qui se tient avec fierté sur la baleine blanche.  

Eternel, il me sourit et me salue de la main

Ah, comme l’enfance éternelle  

Naviguant à grands remous au raz de ma digue gelée.

 

 

 

poème de Ke-Hua Chen, traduit du chinois par Chun-Liang Yeh

image extraite de l'album Si je grandis..., écrit et illustré par Mélusine Thiry (éd. HongFei 2009)

 

 

 

騎鯨少年

 

 

很久了,風浪平靜

我與水平綫呈直角,等待

海風中那騎鯨的少年

 

傳説中他將會駛囘我們溫暖的海灣

率領著極地野生的鯨群:

親親,好遠我們便可聽見牠們戲水的浪聲

親親,那將是我們唯一的島嶼……

 

中央那座純白的島上

我們將在噴泉中擁抱

水柱下和陽光一同沐浴

並以強韌的鯨鬚刷洗粗礪的銅肌,那時

我們永遠是潔淨的

我們擁有整個海洋

 

所以必須等待,那一條最高的水柱出現

白鯨上屹立的少年

永遠地朝我微笑揮手

呵,永遠童年似地

在我冰封的堤外洶湧航過

 

 

文:陳克華

 

 

22/08/2011

Carnet de voyage en quelques images

Chers visiteurs du Blog des éditions HongFei Cultures,

carnet de voyage,taiwanaprès un mois pendant lequel nous vous avons laissés à vos rêveries (cf. le post précédent), nous préparons notre rentrée.

Pour ce premier moment de la reprise, nous vous proposons de ne pas encore quitter le temps des vacances. Revenant tout juste d’un voyage à Taiwan qui nous a également emportés quelques jours au Japon, nous vous invitons à suivre le déroulement de notre séjour en quelques photos commentées.

Pour ce faire, CLIQUEZ sur l'album « Hello Taipei ! », en haut de la colonne de droite du blog (ou directement ici sur les mots en orange).

Nous vous souhaitons une agréable promenade.

ps. une partie de ces photos a été publiée en temps réel sur facebook (ici).

20/07/2011

juillet-août... le temps de rêver aux nouveautés de la rentrée

Valérie Dumas, HongFei Cultures, nouveautés

En attendant le soleil d’été, Valérie DUMAS, Mélusine THIRY, WANG Yi, et Chun-Liang YEH nous annoncent un automne de contes et couleurs, d’exquises fantaisies et détails drolatiques, de sages fables et dragons éternels, d’ombres et lumières, d’orphelines et d’aimées, de… mais cessons-là les révélations et laissons un peu aller les rêves !

Valérie dumas, mélusine thiry, wang yi, chun-liang yeh, nouveautés

cliquez sur les images pour agrandir

D'ici-là, nous vous souhaitons
de belles vacances d'été
 

13/07/2011

Invitation à l’exploration d’un paysage intérieur…

wang yiTendres, acidulés, vitaminés ou veloutés… les albums illustrés par WANG Yi sont comme ces paquets de bonbons mêlés où la main plonge et replonge pour piocher une surprise et du plaisir et, à chaque fois, gagner un petit voyage gustatif.

Ici, c’est l’œil qui caresse les couleurs et les formes et, bientôt, c’est l’esprit qui parcourt des paysages insoupçonnés.


Il y a bientôt trois ans que WANG Yi, jeune artiste chinoise, a présenté aux éd. HongFei Cultures un book séduisant et convainquant où la diversité le disputait à l’originalité du talent. Ce jour-là, il y eut aussi une proposition désarmante et touchante : « Je pourrai peut-être devenir votre illustratrice française… ».

Revue.jpgYi est née et a grandi à Pékin où elle intégra la prestigieuse École centrale supérieure nationale d'art décoratif. Diplômée, active, elle veut connaître le monde et s’ouvrir des horizons. C’est en France qu’elle vient poursuivre sa formation artistique, en particulier au sein de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Là, elle cultive le goût de l’illustration et de la narration. C’est en France aussi que la vie et ses bonheurs l’invitent à rester.

wang yiDesigner textile, graphiste, illustratrice, Yi aime travailler dans des registres variés. Ainsi, pendant qu’elle anime des ateliers de papiers découpés chinois auprès de jeunes enfants ou que ses albums inspirent des travaux scolaires, en Chine ses images servent de base à une ligne de vêtements et accessoires de mode, et à Paris sa créativité la conduit à être choisie pour réaliser une fresque de 10m de long pour l’exposition internationale du textile PREMIERE VISION 2011 (Paris).

wang yi

Dans tous les cas, Yi mobilise ses qualités, sa culture, ses compétences, son talent au service d’une création d’images où elle développe une palette, une techniques, des points de vue, des personnages et des émotions très caractéristiques – bref, une « œuvre visuelle », qui résonnent drôlement chez ceux qui les croisent. Un petit quelque chose d’ailleurs ? Si cet ailleurs est un « paysage intérieur », pour le dire comme Chun-Liang YEH, auteur avec qui elle collabore régulièrement, un paysage riche et complexe qui invite à l’exploration, alors oui il y a de l’ailleurs à l’origine du tempérament inédit des images de WANG Yi.

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Bibliographie de WANG Yi : Poisson poissonne, La Maison de Léna, 2008 – Cici hérisson, HongFei, 2009 – Plouf la châtaigne, HongFei, 2009 – 100 histoires pour les plus petits (collectif), Lito, 2010 – Les Deux Paysages de l’empereur, HongFei, 2010 – Petit Poisson veut voler, HongFei, 2011.

À noter : un nouveau titre de Chun-Liang YEH et WANG Yi est à paraître en octobre 2011.

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00:32 Publié dans Coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wang yi |  Facebook |

05/07/2011

Lire, imaginer, réaliser...

Perrault.jpgDepuis deux ans, à l’approche de l’été, l’Éducation nationale mène une initiative visant à encourager la lecture des élèves de CM1 pendant leurs vacances : un livre pour l’été. L’opération consiste à offrir un livre à chaque élève afin que « le plaisir de lire se prolonge pendant ses temps de loisirs » et que l’enfant « devienne un lecteur autonome et affirme ses goûts ».

Il y a quelques jours, les élèves ont donc reçu Neuf contes, un recueil des contes les plus célèbres de Charles Perrault illustrés d’images d’Épinal. Gageons que les lectures de vacances seront merveilleuses.

Villy-en-Trodes, fresque, Jean de La Fontaine, Suzy Laval, Sarah ZanchiL’année passée, c’est un autre classique qui était à l’honneur : Les fables de La Fontaine illustrées par Chagall. Les fables, comme l’écrivait Jean de La Fontaine lui-même, « ne sont pas seulement morales, elles donnent d’autres connaissances. » Et ce ne sont pas les élèves de l’école de Villy-en-Trodes – petit village de l’Aube auquel nous sommes attachés – qui le démentiront !

L’année scolaire vient de s’y achever en couleurs avec l’inauguration en grande pompe d’une grande fresque conçue et réalisée par les enfants des classes de CM1-CM2 de Suzy Laval. Accompagnés par Sarah ZANCHI (L’atelier de Sarah, de Bar-sur-Seine), et inspirés par leur lecture des Fables, les enfants ont accompli un important travail de préparation avant de se lancer dans la réalisation du projet (lire l'article de presse qui en rendait compte). Ils ont notamment découvert et appris à rendre la perspective et à représenter des animaux. Ils ont terminé leur œuvre en la signant sur des petits panneaux blancs intégrés à la fresque.



Bref, une lecture qui laissera aux jeunes lecteurs le goût de l'expérience et de beaux souvenirs. De quoi aussi, à n'en pas douter, susciter chez les élèves qui leur succèderont à la rentrée, des envies de repeindre les autres murs de l'école.

photos, film et article de presse de Nicole Jacob, correspondante du journal L'Est éclair.

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23/06/2011

1er Salon du Livre de Coulommiers

AfficheSalonCoulommiers1-pt.jpgSamedi 25 juin - 14h-18h

Un moment à partager

Espace Jeunesse - Rencontrez les auteurs jeunesse et découvrez les livres des éd. HongFei Cultures à la Bibliothèque de Coulommiers. Chun-Liang Yeh signera ses livres.

Espace Adulte – Parc des Capucins

Un lieu à découvrir

À Coulommiers, l’ancienne prison de pierre jaune a fait l’objet d’une réhabilitation exceptionnelle. Devenue tout récemment Bibliothèque municipale, elle a gardé son allure extérieure austère – le mur d’enceinte y est pour beaucoup – tandis que son remarquable aménagement intérieur en fait un espace plein de quiétude. Pour un aperçu, jetez un œil sur le blog Papotage briard.

Une expo HongFei Cultures à parcourir

coulommiers,salon,expositionÀ l'occasion du 1er Salon du Livre de Coulommiers, la Bibliothèque présente une exposition HongFei Cultures : "Face au Tigre". À découvrir jusqu'au 25 juin.

ci-contre, ill. de Pauline Kalioujny, tirée de Face au Tigre, HongFei Cultures, 2010. 

  

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Coordonnées de la Bibliothèque municipale
Avenue Georges Pompidou – 77120 Coulommiers
Tel. 01 64 75 39 80
http://coulommiers.agate-sigb.com

21/06/2011

21 juin - jour d’été. Lumière sur…

mélusine thiryEn douceur, par petites touches de lumière et pointes de couleurs auxquelles elle offre des écrins de papiers découpés, Mélusine Thiry, trace son chemin dans le monde de l’illustration.

Coup de coeur : août 2007, une image publiée sur le site de La Maison des Illustrateurs retient notre attention : une fresque de papier découpé. Le noir et la lumière, le petit et l’infini, un art du découpage et un sens évident de la narration et de l’image !

mélusine thiry, Figures Futur

Figures Futur 2006. Prix du public. Illustration pour Alice au pays des merveilles. © Mélusine Thiry 2006

Très vite, d’autres images nous séduisent. Faites de papiers découpés parfois colorés, mis en lumière sur table lumineuse et photographiées, elles illustrent des musiques, des émotions, des histoires.

mélusine thiry, la princesse du soldat   mélusine thiry, la princesse du soldat

Images extraites de Princesse du soldat, 2006. Film d'animation pour illustrer une musique composée pour un spectacle de marionnettes. Voir le film © Mélusine Thiry 2006

 

La lumière sous toutes ses formes : c'est dans son atelier installé au sein de la Villa mais d’ici, à Aubervilliers, que Mélusine Thiry, l'auteur de ces images, explore des formes visuelles variées. Après une école d’audiovisuel, elle s’est orientée vers l’éclairage dans le spectacle vivant et a collaboré avec différentes compagnies. Au fil de ses expériences, ses "créations lumières" se sont enrichies d’installations, de projections, de réalisations de films d’animations et de vidéos pour des compagnies de marionnettes, de théâtre d’objets, de danse et de musique.

La lumière en livre pour les enfants : Depuis quelques années, Mélusine apporte un éclat nouveau à l'univers de l'enfance et publie en littérature jeunesse. 

mélusine thiry, marée d'amour dans la nuit, xu dishan, hongfei cultures  mélusine thiry, marée d'amour dans la nuit, xu dishan, hongfei cultures

Marée d'amour dans la nuit, texte de Xu Dishan, HongFei 2008

mélusine thiry, si je grandis..., hongfei cultures  mélusine thiry, si je grandis..., hongfei cultures

Si je grandis...,texte et ill. de Mélusine Thiry, éd. HongFei 2009

Mélusine Thiry, crocus et fracas Mélusine Thiry, crocus et fracas

Crocus et fracas, texte de Cath. Anne, Le Bonhomme vert, 2010

Dans la Jean-Charles Trebbi, l'art de la découpeLumière : dans ses explorations graphiques axées sur les ombres et la lumière, les matières et les couleurs, elle s’inspire du tout petit et de l’infini pour imaginer un univers merveilleux et exprimer le mystère et le plaisir de grandir. Son admirable travail de papier découpé lui permet d’être lauréate du concours Figures Futur 2006. Plus récemment, les qualités de sa création lui valent d’avoir « sa page », à côté de celle de Michel Ocelot, dans le superbe livre de Jean-Charles Trebbi, L’art de la découpe (éd. Alternatives, 2010). L’auteur y dresse, dans un annuaire international et sélectif, le panorama des artistes dont la démarche originale et le remarquable travail de découpe marquent les secteurs de la mode, de l’architecture, du livre, du design, etc.

art de la decoupe2.jpgJean-Charles Trebbi, l'art de la découpe, michel ocelot

Et demain ? Mélusine travaille actuellement à l’achèvement de son prochain livre, à paraître à l’automne aux éd. HongFei Cultures.

Et bien sûr, nous vous en dirons un peu plus très bientôt.

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Retrouvez Mélusine sur Internet : en suivant son travail sur son blog ; en découvrant les ateliers qu'elle anime auprès d'enfants et d'adultes ; sur le site de la Charte des auteurs et des illustrateurs

11/06/2011

Le geste d'un enfant...

HongFei Cultures, maison d’édition jeunesse, publie des livres pour les enfants. Notre bonheur est parfait lorsque des enfants nous témoignent leur affection. Et l’émotion est immense lorsque nous réalisons qu’un petit lecteur, quelque part, s’est assis un moment, donnant de son temps et de son imagination, pour écrire et décorer une jolie lettre, réaliser un superbe dessin, créer un objet touchant qu’il nous offre.

pt-Léa.jpgLéa, 9 ans, connaît bien nos livres et nous écrit des mots gentils...

 

 

 

 

 

 

 

Estéban, 9 ans et demi, dessine vraiment bien des tigres et des dragons...

pt-DSC03701+2.jpg

pt-DSC03696.jpgNicolas, 6 ans et demi, nous offre un papier découpé à la façon de ceux qu'il a appris à faire lors d'une rencontre à l'école avec l'illustratrice WANG Yi...

 

 

 

Et nous, nous adorons et rions de bonheur !

Chers enfants, merci pour ces gestes qui nous sont chers et nous vont droit au coeur. 

26/05/2011

L'appel du grand large : festival du livre jeunesse de Cherbourg-Octeville

Les éditions HongFei Cultures seront présentes au 24e festival du livre jeunesse et de la BD de Cherbourg-Octeville du 27 au 29 mai. 

Les deux éditeurs Loïc Jacob et Chun-Liang Yeh présenteront la singularité de leur proposition éditoriale pendant la journée professionnelle du vendredi 27 mai. 

L'illustratrice Sophie Roze et l'auteur Chun-Liang Yeh dédicaceront leurs albums dont "L'Autre Bout du monde" et "Mais où est donc le lapin ?". D'autres nouveautés vous attendent pour venir les découvrir, dont "Les Deux Paysages de l'empereur" et "Petit Poisson veut voler" illustrés par Wang Yi, ainsi que "La Bête et les petits poissons qui se ressemblent beaucoup" illustré par Géraldine Alibeu. (cliquer ici pour visualiser le catalogue)

festival cherbourg,sophie roze,loïc jacob,chun-liang yeh,hongfei cultures,kochipanComme un écho à l'appel du grand large : nous vous invitons à découvrir un extrait de l'interview de Chun-Liang Yeh réalisée par Kochipan, un site dédié aux échanges culturels entre la France et les pays d'Asie.

Pouvez-vous vous présenter, et comment vos pas vous ont-ils guidé de Taïwan vers la France ?

Arrivé en France pour mes études en 1992, je suis éditeur de livres jeunesse depuis bientôt quatre ans, et auteur depuis trois ans.

Je suis né et ai grandi à Taïwan, une île à l’est du continent chinois. J’ai passé mon enfance à Kaohsiung, une grande ville portuaire dans le sud du pays. Le paysage maritime a très tôt réveillé en moi l’envie de partir en voyage dans des pays lointains. Dès que j’ai appris à lire et à écrire, j’ai compris intuitivement que c’est avec les mots que je pourrais voyager vraiment loin, plus loin que le bout du monde, dans le cœur des gens.

A l’université de Taïwan, j’ai été formé aux littératures européennes, celle anglaise en particulier. Cette formation m’a amené à apprendre le français et à envisager ultérieurement un séjour en France. Les jeunes Taïwanais étaient nombreux à partir pour prolonger leurs études et acquérir une expérience dans un pays étranger, la destination préférée étant les Etats-Unis. J’avais alors envie de découvrir la France et l’Europe, moins bien connues à Taïwan à l’époque.

Comment vous est venue l'idée de mettre en place une maison d'édition de livres jeunesse prenant pour base la culture chinoise ?

Après plusieurs années de travail dans un cabinet d’architecte à Paris, j’ai eu une occasion de collaborer avec une société de consultants et de réaliser de beaux livres sur l’architecture pour un éditeur basé en Chine. Cette expérience m’a permis d’imaginer une nouvelle façon de travailler qui mobiliserait mieux ma culture d’origine.

Avec mon meilleur ami Loïc Jacob, nous avons entrepris de construire un projet culturel autour du livre et de la culture chinoise. Des visites dans des salons du livre en Europe et en Chine nous ont convaincus de la pertinence d’une nouvelle proposition éditoriale pour les jeunes lecteurs en France. Nous invitons le public français à une expérience sensible de la Chine sans que les clichés soient un passage obligé. Mais plus généralement nous souhaitons accompagner le jeune public, par nos publications, dans la découverte de l’Autre comme une source de beauté et un chemin vers plus de liberté.

(cliquer ici pour lire l'intégralité de l'interview sur le site de Kochipan)